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Facilitateur de révolution : l’absolutisme ou le glas de la monarchie ?
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Storiavoce, en partenariat avec Atlantico, retrace la période de transition après la Révolution et revient sur les questions de l'absolutisme et de la fin de la monarchie. L'historien Guy Chaussinand-Nogaret est interrogé par Christophe Dickès.

Après 1789, comme pour mieux traduire la rupture entre le monde d’avant et le monde d’après, les révolutionnaires qualifièrent la monarchie d’ancien régime. Ce n’était pas la première fois que l’on assistait à une volonté de rupture ou de coupure avec le passé : ainsi la Renaissance avait qualifié la période entre la fin de l’Empire romain et le XVIe siècle d’ “âge moyen” et donc de “Moyen-Âge”. La Renaissance étant là en quelque sorte pour renouveler son temps.  Au XIXe siècle, Tocqueville, pour l’Ancien Régime a montré ce que cette coupure pouvait avoir d’artificiel. Quant à la Renaissance, nous savons depuis quelques décennies que l’époque médiévale en a vécu au moins deux ou trois… Pourtant, les images restent comme gravée dans un marbre idéologique. Pour s’en tenir à l’Ancien Régime, il serait d’abord judicieux de distinguer l’époque des Valois, de celle des Bourbons. En effet, la monarchie bourbonnienne correspond à un nouvel exercice du pouvoir, un pouvoir que l’on a dit absolu. Comment ce pouvoir se caractérise-t-il ? Pourquoi, quelques décennies après son apogée va-t-il tomber sous des forces centripètes ? A cet égard, Chateaubriand disait de la journée du 17 juin 1789, le jour où les Etats généraux se transformèrent en une Assemblée nationale souveraine : « C’est une erreur de croire que [la Révolution] a renversé la monarchie : elle n’a fait qu’en disperser les ruines. » Précisément, sans tomber dans l’uchronie, ce pouvoir monarchique aurait-il pu se renouveler ? Une question posée à l’historien moderniste Guy Chaussinand-Nogaret. Il est interrogé par Christophe Dickès.

L’invité: Guy Chaussinand-Nogaret est historien, spécialiste de l’histoire des élites au XVIIIe siècle. Directeur d’études honoraire à l’École des hautes études en sciences sociales, il est l’auteur de nombreux ouvrages fondamentaux. Il est bien connu du grand public pour ses nombreux ouvrages sur le XVIIIe siècle français, comme La Noblesse au XVIIIe siècle (prix de l’Académie française 1976) et ses biographies de Mirabeau, Casanova et D’Alembert, une vie d’intellectuel au siècle des Lumières (Fayard, 2007). Il a été lauréat du prix de l’Académie française en 1979 pour La vie quotidienne des Français sous Louis XV et en 2001 pour Le Cardinal Dubois. Il vient de publier aux Editions Vendémiaire: Variations sur l’Ancien Régime (168 pages, 19€).

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