Smic transitoire : Pierre Gattaz veut en discuter avec les syndicats et le gouvernement <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Smic transitoire : Pierre Gattaz veut en discuter avec les syndicats et le gouvernement
©

Idée fixe

Le président du Medef avait suscité un tollé mi-avril en suggérant de discuter d'un salaire temporaire inférieur au smic, qui est de 1 445 euros brut par mois.

Pierre Gattaz revient à la charge sur le sujet du smic transitoire. Alors que sa proposition mi-avril avait suscité un véritable tollé au sein de la classe politique et un certain émoi chez les chefs d'entreprise, le patron du Medef réitère ce mercredi. Invité de RMC et BFM, il a expliqué qu'il voulait étudier cette piste avec les syndicats et le gouvernement. Son souhait, un smic transitoire pour les chômeurs de longue durée et les jeunes sans formation. "Je compte bien en discuter avec les partenaires sociaux s'ils m'autorisent à en parler" a-t-il avancé.

Mais concrètement à quoi pourrait ressembler un smic transitoire et surtout à combien pourrait-il s'élever ? "700 euros, 600 euros ?" lui a demandé Jean-Jacques Bourdin. "Oui, mais abondé par l'État, c'est-à-dire que vous préservez un pouvoir d'achat éventuellement à 1 000 ou 1 100 euros net pour les gens. (...) Quel est le problème ? C'est que moi je suis désespéré de voir d'abord 150 000 décrocheurs de l'Éducation nationale, des jeunes, des gamins qui sont sans emploi, qui sortent sans formation" a expliqué Pierre Gattaz.

"Deuxièmement, je suis désespéré par le nombre de gens qui sont très loin, écartés de l'emploi, écartés du travail, écartés de l'entreprise. Qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien on ne fait rien aujourd'hui ! (...) Il n'y a aucune proposition pour remettre ces gens au travail" a expliqué le patron des patrons. Et de défendre encore son idée de "remettre le pied à l'étrier de ces gens-là et de les former à un métier". Pierre Gattaz veut en tout cas "en débattre et puis si l'idée n'est pas bonne, on l'écarte, point".

Enfin, Pierre Gattaz a glissé un mot sur le pacte de responsabilité. "Le Pacte j'y crois, il faut y aller. C'est un mouvement historique du pays vers l'entreprise et l'économie de marché. On peut créer un million d'emplois nets en cinq ans, donc un million de chômeurs de moins. Cela veut dire passer de 11 à 9% de chômage. Ce n'est pas un engagement, c'est un objectif. Mais pour cela, il faut traduire les paroles en actes. Les chefs d'entreprises sont des héros, qu'ils soient artisans, patrons de PME, etc. Ils ne demandent qu'à créer de l'emploi et à se développer" a-t-il soutenu.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !