Pas contents
Rythmes scolaires : Vincent Peillon s'en prend aux maires rebelles
Le ministre de l'Education nationale parle d'une "petite délinquance civique".
"Quand on est un élu de la République, on essaie de respecter les règles de droit". Vincent Peillon n'est pas content et le fait savoir. Le ministre de l'Education nationale n'apprécie pas que certains élus appellent à ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires qu'il a mise en place. "A un moment où certains s'autorisent les injures, les sifflets, les agressions, voir des élus qui disent on ne va pas appliquer un décret, c'est curieux", a-t-il déclaré à la sortie du Conseil des ministres, mercredi.
Les maires opposés au projet dénoncent le coût de la mesure. "Il y a 36 000 maires en France, on a 50 maires qui s'essaient à une petite délinquance civique, j'espère qu'ils vont rapidement reprendre leurs esprits", a ajouté Vincent Peillon. Cette cinquantaine d'élus s'est réunie au sein d'un "Collectif contre la réforme des rythmes scolaires" et tente d'attirer à elle d'autres maires. Le collectif est par ailleurs soutenu par la députée UMP Valérie Pécresse.
#Peillon pas le courage voter les 4,5 J par la loi, décide par décret! C’est le madoff de la politique il fait payer ses dettes aux communes
— Christian Estrosi (@cestrosi) November 13, 2013
Une quarantaine de maires de la métropole Nice Côte d'Azur (sur 46) ont eux aussi décidé de ne pas appliquer la réforme, a annoncé mercredi son président, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi. Selon lui, la réforme coûtera 600 millions d'euros aux communes, dont 5 pour la Ville de Nice.
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