Revivez la conférence de presse de François Hollande : "je veux passer à l'offensive"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande devant la presse ce jeudi
François Hollande devant la presse ce jeudi
©Reuters

L'an II

Devant plus de 400 journalistes, le chef de l'Etat s'est exprimé sur les questions d'actualité. Croissance, chômage, pouvoir d'achat ont été évoqués.

  • Une nouvelle conférence de presse de François Hollande a eu lieu ce jeudi après-midi
  • Le président de la République souhaite "passer à l'offensive"
  • François Hollande a annoncé plusieurs mesures notamment pour relancer la croissance
  • "Un remaniement ? C'est possible mais ce n'est pas maintenant"

Fin de la conférence de presse de François Hollande

18h30 : le Mali

"La France est intervenue en toute liberté, de sa propre volonté. Nous voulions libérer un peuple, un pays mais nous ne voulons pas choisir ses dirigeants".

18h15 : la Syrie
"En Syrie, c'est une guerre civile, il y a eu 90 000 morts jusqu'à aujourd'hui. Il fallait structurer l'opposition politique en premier lieu, la deuxième chose a été d'organiser l'aide humanitaire pour les réfugiés, nous avons fait en sorte de mobiliser la communauté internationale".
18h00 : le mariage pour tous
"Ce n'était pas une réforme facile. Je sais que cela allait heurter une certaine frange de notre société. Mais ma volonté n'était pas de scinder la France en deux. Mais cette loi constitue un progrès incontestable. De nombreuses personnes demandaient l'égalité. Les actes homophobes m'ont blessé". 
17h50 : des impôts en plus ?
"Nous avons demandé beaucoup aux Français en 2013. Je salue leur acte civique même celui des plus fortunés. Ils ont oeuvré pour l'amélioration de l'Etat de notre pays. Mais il faut encore faire des économies. L'idéal serait de ne pas augmenter un taux de prélèvements pour les ménages en 2014. Donc de ne pas augmenter la TVA à court terme". 
17h45 :  son avenir, 2017 ?
"Je ne préoccupe pas de 2017. Je ne le dis pas par légèreté. Je veux laisser une trace, qu'on puisse se dire "oui nous avons changé la France, oui nous avons donné espérance, oui nous avons fait des réformes qui ont marqué la France, oui nous avons permis à la jeunesse d'être plus heureuse"
17h40 : l'affaire Cahuzac
"Le mensonge déshonore la politique. Jérôme Cahuzac ne devrait pas se présenter. A aucune élection".
17h35 : le message aux jeunes
"Le rêve français demeure. La jeunesse est notre priorité. Des efforts ont été fournis en direction de l'Education nation et dans l'enseignement supérieur. Nous agissons avec les contrats d'avenir. Bien sûr, c'est long, il y a de la frustration, de la colère mais j'agis pour eux, pour leur futur emploi. Je ne me détourne pas d'eux". 
17h30 : le pouvoir d'achat et le SMIC
"Il dépend beaucoup des entreprises. L'Etat ne peut pas s'y substituer. Sur le SMIC, le gouvernement s'est engagé à l'augmenter pour que les plus modestes ne soient plus victimes de la situation".
"Il faut créer de l'emploi pour qu'il y ait plus de pouvoir d'achat. Les contrats d'avenir, les contrats aidés vont permettre de le relancer"
17h25 : l'aministie sociale ?
"Je ne suis pas favorable aux lois d'amnistie. Il y a une impression d'exonération des fautes..."
"Il y a des actes qui ne sont pas tolérables et qui n'ont pas à être amnistiés. 
17h21 : le contact avec le terrain
"Je me déplace autant qu'il est possible. J'essaie de rencontrer des compatriotes pour rester près d'eux. Je prends le train souvent et je n'ai pas que des réclamations sur notre travail. Je me déplace pour entendre les revendications des uns et des autres. J'ai besoin de ce contact avec les Français. Je veux rencontrer un maximum de Français. J'écoute beaucoup".
17h15 : les déceptions des Français
"Je n'ai pas cherché à être impopulaire. Ce que j'ai voulu ce n'est pas être populaire, c'est prendre des engagements pour la France. Des engagements utiles et efficaces. Mon objectif : c'est d'assumer. Je savais qu'il y avait une crise. Il faut se concentrer sur les objectifs pour la France. Je demanderai à être jugé au terme de mon mandat sur la situation qui sera celle du pays quand je partirai".
17h08 : un président qui tranche enfin ?
"Je n'ai cessé de décider depuis que je suis là. Je l'ai fait sur les finances publiques, sur les retraites, sur la compétitivité, sur la réforme du marché du travail".
"Sur le Mali aussi, j'ai pris de nombreuses décisions. Je ne cesse de prendre des décisions en coordination avec les ministres". "Mais je ne décide pas à la place des autres. Je ne me substitue à personne".
17h05 : la croissance
"La perspective de croissance établie à mon arrivée était de 1,5%, je l'ai corrigée à 0,8%. Mais elle sera finalement établit à 0,1%. Mais la question est de savoir s'il y aura une reprise dès 2013. Nous devons agir sur le plan national mais aussi européen". 
"La croissance, nous devons la préparer. C'est pourquoi, nous mettons en place ce plan d'investissement sur 10 ans".
"Je ne fais pas évoluer la gauche, je fais évoluer la France. Je veux des entreprises qui puissent gagner. La réforme des retraites est un progrès, est-ce que je peux laisser 20 milliards d'euros de déficit en 2020 ? Non."
17h00 : "L'imbroglio à Bercy"
"Je renouvelle toute ma confiance au Premier ministre. Il est loyal et courageux dans cette période difficile. Il est désintéressé et cherche seulement à faire réussir ma politique"
"A Bercy, il y a beaucoup de talents. J'en vois les résultats. Tous les ministres sont liés les uns aux autres par un pacte. Ils veulent faire appliquer ma politique pour qu'elle réussisse. Un remaniement ? C'est possible mais ce n'est pas maintenant".

16h55 : questions des journalistes

16h52 : "Le mariage homosexuel est une belle loi"
"Le débat sur le mariage homosexuel a eu lieu. Au parlement mais aussi ailleurs. Il était légitime. La France était capable d'assumer ce sujet de société". 
"Je suis convaincu que cette loi sera un progrès pour l'égalité". 
16h50 : "les retraites ne seront pas oubliées"
"La réforme des retraites prise en 2010 n'a pas fonctionné, il faut faire autre chose. Trois principes seront mis en place :
- rétablir durablement des régimes de répartition
- il faudra tenir compte des carrières de chacun et des inégalités
- concertation entre les syndicats et le patronat
16h45 : "il faut faciliter la création d'entreprise"
"Je propose que, désormais, le silence de l'administration vaudra acceptation et non plus rejet"
"Ce mouvement de simplification se poursuivra tout au long du quinquennat".
16h35 : "donner aux Français confiance en leur avenir"
"Il faut orienter l'épargne des Français vers l'investissement donc il y aura trois mesures :
- réforme de l'assurance vie
- création d'un plan d'épargne action pour les PME
- révision de l'imposition sur les plus-values"
16h30 : "la lutte contre le chômage est une priorité"
"Tous les leviers doivent être activés pour lutter contre le chômage. Il faut utiliser les outils et mobiliser les acteurs. Les entreprises doivent être mobilisées".
"L'accord sur la sécurisation de l'emploi va permettre d'accorder plus de souplesse pour les entreprises et plus de garanties pour les salariés".
"La courbe du chômage peut s'inverser d'ici la fin de l'année". "Mais la croissance doit revenir. Il faut préparer la France de demain. J'ai demandé à Jean-Marc Ayrault de présenter un plan d'investissement sur 10 ans autour de quatre filière :
- le numérique
- la santé
- les grands infrastructures
- la transition énergétique"
16h25 : "L'an II, ce doit être l'offensive"
"L'Europe est regardée comme un continent malade. Ma responsabilité est de sortir l'Europe de cette situation. Je prends une initiative en 4 points :
- instaurer un gouvernement économique qui se réunirait tous les mois autour d'un président dans un but d'harmoniser la fiscalité
- plan pour l'insertion des jeunes. Il faut mobiliser un cadre financier encore plus important
- créer une communauté européenne de l'énergie 
- nouvelle étape d'intégration"
16h21 : "des choix courageux ont été faits"
"Des réformes essentielles ont été faites comme le sérieux budgétaires. Le niveau de la dépense publique a diminué légèrement et est inférieure à ce qui avait été prévu". "En 2014, le déficit va encore se réduire."
"La deuxième réforme a été engagée très vite : le pacte de compétitivité c'est à dire l'allègement du coût du travail"
"La troisième réforme a été : maîtriser la finance. Nous sommes les premiers à séparer les activités de dépôts, des activités spéculatives"
"Puis enfin quatrième réforme : l'accord sur la sécurisation de l'emploi"
16h15 : "Le redressement du pays est en cours"

"Mercredi à Bruxelles, je voulais montrer la crédibilité d'un pays. Il fallait montrer qu'un redressement est en cours". 

"La France a joué un rôle de trait d'union entre l'Europe du sud et celle du Nord. Nous avons formé un couple indispensable avec l'Allemagne. Je le redis, la crise est derrière nous".

"La récession souffle sur tous les pays. Elle menace l'identité même de l'Europe. La commission européenne a compris les risques et a décidé de sortir de sa torpeur". "Notre économie est à l'arrêt depuis 5 ans. Elle engendre des difficultés pour nos compatriotes, je le sais et je le comprends".
16h08 : François Hollande entre en scène
"C'est une 2e rencontre. Elle va me permettre de revenir ce que nous avons fait depuis 1 an mais surtout de préciser mes futures actions".
16h00 : la conférence de presse... ne commence pas
Comme souvent François Hollande est en retard. Les journalistes l'attendent impatiemment, carnets et stylos "dégainés"
15h52 : "très attendu" selon ses proches
La conférence de presse de François Hollande est "très attendue" selon des proches conseillers. Les socialistes savent que le président va devoir être concret pour satisfaire son auditoire. "J'espère qu'il va vraiment prendre le taureau par les cornes et annoncer des mesures réalistes, notamment en matière de chômage" explique un député PS. A droite, on guette avec impatience les déclarations du chef de l'Etat.
15h28 : vers un remaniement ?
François Hollande, qui a affirmé la semaine dernière que cette hypothèse n'était "pas d'actualité", devrait être amené à préciser sa pensée.

15h15 : François Hollande joue gros

Tombé à des niveaux d'impopularité jamais vus pour un président sous la Ve République, François Hollande est poussé par des voix de plus en plus nombreuses dans sa majorité à accélérer le rythme de son action pour sortir le pays de la crise. Il devrait annoncer des mesures durant cette conférence de presse.

14h59 : "la situation est grave" selon Hollande

Mercredi, le chef de l'Etat avait admis que la situation économique de la France était "grave" mais a souligné que la récession dans laquelle elle est entrée était "moins profonde que celle connue en 2008-2009", a rapporté mercredi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.


Conférence de presse de François Hollande: la...par BFMTV

"La situation économique est grave, rien ne sert de la minimiser", a déclaré le chef de l'Etat lors du Conseil des ministres. Il a toutefois souligné que la récession était "moins profonde qu'en 2008 et 2009" et que "la panne de la croissance concerne l'Europe toute entière", a expliqué Mme Vallaud-Belkacem, qui rapportait les propos du chef de l'Etat lors de son point presse hebdomadaire. François Hollande a notamment pointé "la chute de la demande européenne" pour expliquer ces mauvais indicateurs, même si la France a été "moins impactée que ses voisins", selon la porte-parole.

14h20 : à Bruxelles, pour rassurer et pour parler croissance

François Hollande a expliqué que l'objectif de sa venue à Bruxelles mercredi était de "militer pour une réorientation de l'Europe vers la croissance". "C'est ce qu'on a déjà obtenu avec la trajectoire pour baisser les déficits qui sera assouplie pour qu'on obtienne plus de marges de manoeuvre, engager un plan d'investissement, faire en sorte que nous puissions être sérieux sur le plan budgétaire et efficace sur le plan économique, faire repartir l'Europe"."La croissance, c'est la condition pour qu'il y ait de l'emploi", a-t-il insisté en rappelant son objectif d'inverser la courbe du chômage à la fin de cette année.

14h00 : la presse critique (déjà) Hollande

La majorité des éditorialistes relèvent jeudi que François Hollande va tenir sa deuxième grande conférence de presse dans un contexte économique extrêmement sombre et se montrent sévères avec un "président récessif" qui refuse de changer de cap. "Sur tous les fronts, c'est la Berezina : la France est en récession, le pouvoir d'achat baisse pour la première fois depuis trente ans et le chômage s'envole", assène Gaëtan de Capèle (Le Figaro), accusant le chef de l'Etat de faire preuve d'un "immobilisme" qui "tétanise une France où la confiance s'est volatilisée." "Il ne faut pas attendre de la part du président aujourd'hui l'annonce d'un changement de cap", s'impatiente Maurice Ulrich dans l'Humanité, "mais sans doute un nouvel exercice de pédagogie (...) pour expliquer que +sérieux budgétaire+ et croissance iraient de pair, voire que moins plus moins font plus" alors que "c'est faux", s'étrangle-t-il. "Il va tout de même devoir changer de braquet pour éviter d'accomplir un quinquennat Flanby", se moque Jean-Marc Vittori dans Les Echos.

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