Référendum, immigration, conférence sociale... Ce que dit la lettre d’Emmanuel Macron aux chefs de partis<!-- --> | Atlantico.fr
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Après les rencontres de Saint-Denis mercredi dernier, le chef de l’État donne rendez-vous à l’automne aux responsables politiques pour une nouvelle rencontre.
Après les rencontres de Saint-Denis mercredi dernier, le chef de l’État donne rendez-vous à l’automne aux responsables politiques pour une nouvelle rencontre.
©Michel Euler / POOL / AFP

Lettre de synthèse

Après les rencontres de Saint-Denis mercredi dernier, le chef de l’État donne rendez-vous à l’automne aux responsables politiques pour une nouvelle rencontre.

Une semaine après les rencontres de Saint-Denis, la lettre de synthèse promise par Emmanuel Macron est enfin parvenue aux chefs de partis. Après les avoir remerciés pour les douze heures de discussions, le président de la République leur a donné rendez-vous «à l’automne» pour une nouvelle rencontre. « D'ici là, nous reviendrons collectivement de donner une suite concrète à nos échanges sur la base de ce relevé de conclusion partagé», écrit-il. Plusieurs partis, dont La France insoumise, ont à ce stade fait part de leurs réticences à participer à un second volet de cette «initiative politique d’ampleur».

Dans ce document de six pages, Emmanuel Macron liste notamment point par point les sujets abordés mercredi dernier. «Un soutien unanime l'Ukraine et une condamnation claire de l'agression Russe sont ressortis de nos échanges», relate-t-il. Alors que le continent africain a été touché par une série de coups d’État, le principe d’un «débat parlementaire» dès «l’automne» a été acté «à chaque fois que l’actualité le justifiera».

Sur la «déconcentration de l’action de l’État» réclamée par plusieurs camps, Emmanuel Macron annonce aux chefs de partis qu’il a demandé à la première ministre Élisabeth Borne «des décisions concrètes à prendre sous un mois» et renvoie à la prochaine rencontre. Comme annoncée à l’issue de la première réunion, le chef de l’État confirme également la tenue d’une «conférence sociale», en octobre, «relative à la question des branches où la rémunération est inférieure au salaire minimum et sur l’évolution des salaires et des revenus».

Reste le dossier épineux du «référendum», sur lequel les participants ne sont parvenus à tomber d’accord. «Je vous propose de vous faire une proposition sur ce sujet dans les semaines qui viennent et qui permettra de poursuivre notre échange que je souhaite conclusif lors de notre prochaine rencontre», avance-t-il. S’il avait balayé l’idée d’un référendum sur la réforme des retraites, portée par la Nupes, Emmanuel Macron promet en revanche que l’immigration sera bien évoquée «à travers la question du référendum et des changements de Constitution éventuels». Une mesure portée par Les Républicains et le Rassemblement national, alors que le projet de loi est attendu «à l’automne» au Parlement, comme le confirme le chef de l’État.

Le Figaro

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