Les rebelles libyens veulent un siège à l'ONU<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Les rebelles libyens veulent un siège à l'ONU
©

Nation unie ?

Le CNT s'est installé à Tripoli, et lance actuellement des attaques sur Syrte, où Kadhafi se serait réfugié.

Cinq jours après leur entrée dans Tripoli, et 48 heures après la prise de contrôle de Bab al-Aziziya, le complexe résidentiel qu'habitait Mouammar Kadhafi, les insurgés libyens ont indiqué par la voix du Premier ministre de leur Conseil National de Transition (CNT) qu'ils brigueraient en septembre le siège libyen à l'Assemblée Générale des Nations Unies. Ils seront soutenus dans leur démarche par la Turquie.

En attendant, le CNT, qui est en train de transférer son comité exécutif (gouvernement provisoire) de Benghazi à Tripoli, a obtenu vendredi du Conseil de Sécurité que soient débloqués 1,5 milliards de dollars d'avoirs libyens internationaux gelées pendant la conflit pour l'aider à reconstruire le pays.

Le colonel Mouammar Kadhafi reste pour sa part toujours introuvable, malgré la mise à prix de sa tête à hauteur de 1,7 million de dollars. Dans un message diffusé jeudi sur la chaîne satellitaire syrienne Arrai, le Guide libyen a déclaré : "Il faut résister contre ces rats d'ennemis, qui seront vaincus grâce à la lutte armée".

Pour l'ancien numéro deux du régime Abdessalem Jalloud, "il n'a plus que quatre personnes autour de lui". Il ajoute : "il y a deux possibilités : soit il se cache dans la partie méridionale de Tripoli, soit il est déjà parti depuis un certain temps".

Si le ministre de la défense britannique Liam Fox a indiqué à la BBC que le dictateur libyen n'était pas une "cible" pour l'OTAN, le quotidien The Daily Telegraph croit savoir que les forces spéciales britanniques SAS auraient été lancées à sa poursuite.

En ce qui concerne les affrontements, quelques poches résistent encore à Tripoli, mais l'essentiel des combats se concentrent désormais sur Syrte, ville natale de Kadhafi, actuellement soumise à un assaut conjoint des insurgés et de l'OTAN. Selon une source de l'Elysée citée par Le Parisien, le leader libyen y aurait été localisé.

Toujours selon le Parisien, Nicolas Sarkozy devrait se rendre à Tripoli en compagnie du Premier ministre britannique David Cameron une fois que Mouammar Kadhafi aura été arrêté. Les proches du Président parlent aussi d'une visite dans les fiefs rebelles de Misrata et Benghazi.

Lu sur L'Express.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !