Qu'est-ce que l'hydrogène blanc, dont un gisement colossal vient d'être découvert en Moselle ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
L'enthousiasme est d'autant plus grand parmi les chercheurs et autres acteurs du secteur que cette découverte est presque le fruit du hasard.
L'enthousiasme est d'autant plus grand parmi les chercheurs et autres acteurs du secteur que cette découverte est presque le fruit du hasard.
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Ressources

L'entreprise la Française de l'énergie a annoncé la découverte d'importantes réserves d'hydrogène naturel dans le bassin minier lorrain. Les estimations font état de 46 milliards de tonnes, soit la moitié de la production annuelle mondiale actuelle d'hydrogène.

C'est peut-être un tournant dans la filière française de l'hydrogène. Il y a quelques semaines, l'entreprise la Française de l'énergie (FDE) qui produit de l'énergie à empreinte carbone négative a fait part d'une découverte exceptionnelle: des chercheurs lorrains du CNRS ont en effet trouvé d'importantes quantités d'hydrogène blanc dans les sous-sols du bassin minier autour du puits de Folschviller (Moselle).

Ce dernier fait l'objet d'un programme de forage dans le cadre du projet de recherche Regalor (REssources GAzières de LORraines) lancé il y a quatre ans par des scientifiques de l'Université de Lorraine et du CNRS avec l'accompagnement de la FDE.

Invité sur le plateau de BFM Business ce vendredi matin, le directeur général de Plastic Omnium Laurent Favre a expliqué en quoi consiste cette forme particulière d'hydrogène: "L’hydrogène blanc, c’est l’hydrogène naturel, natif. Contrairement à l’hydrogène vert ou gris qu’on produit et qui est l’hydrogène utilisé en grande quantité aujourd’hui, le blanc est quelque part sur la planète et il y en a beaucoup de disponible. Il est utilisable tel quel, c’est peut-être le pétrole de demain."

L'enthousiasme est d'autant plus grand parmi les chercheurs et autres acteurs du secteur que cette découverte est presque le fruit du hasard. À l’origine, ce projet de recherche devait étudier le méthane, présent en grande quantité dans le sous-sol lorrain, et plus particulièrement le fameux "grisou", ce gaz de couche en sous-sol issu de la dégradation des couches de charbon et qui pouvait provoquer des explosions mortelles dans les mines.

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !