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Pollution à Paris : la circulation alternée a eu un "impact visible"
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On fait le bilan

L’association Airparif qui surveille la qualité de l'air rendait ses conclusions sur la circulation alternée imposée en mars.

Une action visible mais limitée. Le bilan de la circulation alternée instaurée le 17 mars en plein pic de pollution en région parisienne est enfin dressé: la concentration de particules a été réduite de 6%, mais il faut revoir la méthode des plaques d'immatriculation et mieux choisir son moment. "Une réelle diminution de l'exposition aux particules et une diminution encore plus forte de l'exposition au dioxyde d'azote liée à la mise en place de l'action a pu être révélée", constate Airparif, l'agence de surveillance de l'air en Ile-de-France, dans un rapport publié mercredi 14 mai. Une telle mesure, déjà existante à Athènes ou dans les grandes villes italiennes, avait été mise en place en 1997 pour lutter contre le dioxyde d'azote. Mais il s'agissait d'une première pour lutter contre une pollution aux particules PM10, matières microscopiques en suspension déclarées cancérigènes par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Entre 5h30 et minuit, la diminution induite par la mesure est estimée à plus de 6%, soit une baisse de 4 microgrammes par m3 de PM10, à proximité du trafic et notamment sur les grands axes parisiens. Le chiffre atteint les 10% pour le dioxyde d'azote en journée sur le périphérique. Le dioxyde d'azote est un gaz irritant pour les bronches formé lors des processus de combustion des moteurs de voiture. Dans les zones éloignées, " l'impact est moins perceptible" avec une amélioration de 2% pour les PM10. La circulation alternée a un "impact quantifiable et visible», conclut Aiparif, mais il faut «une action pérenne de grande envergure sur le trafic" pour s'attaquer à la pollution chronique, et pas seulement aux pics, qui touche entre 1 et 4 millions de Franciliens chaque année.
Lu sur lemonde.fr

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