Pédophilie : deux militaires français soupçonnés et suspendus au Burkina Faso<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans le cadre de la lutte contre les mouvements islamistes et des groupes terroristes au Sahel, 220 les soldats français opèrent au Burkina-Faso.
Dans le cadre de la lutte contre les mouvements islamistes et des groupes terroristes au Sahel, 220 les soldats français opèrent au Burkina-Faso.
©Reuters

Nouvelles accusations

La justice française a été saisie concernant des "actes à connotation sexuelle" sur deux enfants au Burkina Faso.

Après l'accusation de viols en Centrafrique concernant 14 soldats français, cette fois deux soldats français sont soupçonnés de s'être livrés lundi à des "actes à connotation sexuelle" sur deux enfants au Burkina Faso ont été suspendus et la justice française a été saisie de cette affaire, a annoncé ce mardi 29 juin le ministère français de la Défense. "Informé de ces soupçons, le ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) a immédiatement signalé les faits allégués aux autorités judiciaires françaises compétentes. (...) Il a également suspendu les deux soldats", a indiqué le ministère. Et d'ajouter : "Une enquête de commandement a été déclenchée par le chef d'état-major des armées" Pierre de Villiers. "En parallèle, la justice burkinabè a été saisie par l'ambassadeur de France à Ouagadougou", a-t-on également précisé, avant de conclure : "Si les faits étaient avérés, l'armée se montrerait implacable à l'égard des deux personnes concernées".

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Dans le cadre de la lutte contre les mouvements islamistes et des groupes terroristes au Sahel, 220 soldats français opèrent au Burkina-Faso. L'opération Barkhane qui couvre cinq pays, du Mali au Tchad. Il s'agit de la deuxième affaire d'abus sexuels sur enfants impliquant l'armée française en Afrique, après les accusations portées contre des militaires de la force Sangaris. Dans les deux cas, le ministre de la Défense a aussitôt saisi la justice française et demandé une enquête de commandement, c'est-à-dire interne à l'armée. Cette fois-ci en revanche, Jean-Yves Le Drian a immédiatement suspendu les deux suspects, sans attendre le verdict de la justice, et a immédiatement rendu l'affaire publique. 

Lu sur Le Parisien

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