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Nouvelle manifestation pro-palestinienne à Paris dans un climat de tension extrême
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Attention les secousses

De son côté, Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement a justifié l'autorisation de la manifestation prévue ce mercredi.

Quelques heures avant le début de la nouvelle manifestation pro-palestinienne prévue ce mercredi à 18h30 à Paris, la tension est palpable. Va-t-il encore y avoir des débordements ? Les forces de l'ordre vont-elles encore devoir intervenir ? Beaucoup de questions se posent mais Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement a tenu à rassurer ce mercredi matin sur Europe 1 en disant que les conditions de cette manifestation par rapport à celle de samedi, n'étaient pas du tout les mêmes. Il a donc justifié l'autorisation de ce rassemblement. "Aujourd'hui, beaucoup d'organisations font un effort tout à fait particulier pour encadrer cette manifestation" a-t-il indiqué. Quant aux pouvoirs publics, "ils mettent des moyens considérables pour éviter les dérapages. J'espère qu'il n'y aura pas de violences" a confié Le Guen.

D'autres rassemblements sont prévus mercredi à LyonToulouse, Lille, Reims... ainsi qu'une nouvelle manifestation samedi à Paris. Le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, s'est dit satisfait de cette autorisation. C'est une "juste victoire pour la démocratie et la liberté d'expression qui a été mise à mal par le gouvernement", a commenté Taoufiq Tahani, président de l'Association France Palestine solidarité (AFPS) en profitant pour condamner "fermement" les violences qui ont émaillé les rassemblements du week-end dernier à Paris et Sarcelles.

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La manifestation du jour sera encadrée par des éléments des services d'ordre de quatre organisations participantes : la CGT, le NPA, le Parti de gauche et le Parti communiste français. Dans la classe politique, les réactions après l'autorisation donné à ce rassemblement sont partagées. Christian Estrosi a jugé cela "inadmissible". Manuel Valls a lui justifié l'autorisation en expliquant que le parcours avait été "discuté et des gages de sécurité donnés par les organisateurs de cette manifestation, plus responsables cette fois-ci". 

Mardi après-midi, la justice a commencé à se prononcer sur les cas de présumés "casseurs"interpellés lors des rassemblements interdits du week-end ayant dégénéré en émeutes urbaines et actes antisémites. Plusieurs condamnations ont été prononcées. 

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