Nicolas Sarkozy « préfère quand Laurent Wauquiez parle que quand il se tait »<!-- --> | Atlantico.fr
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L’ancien président de la République a de nouveau appelé au rassemblement de la « droite républicaine » ce lundi matin
L’ancien président de la République a de nouveau appelé au rassemblement de la « droite républicaine » ce lundi matin
©MARTIN BUREAU / AFP

2027

L’ancien président de la République a de nouveau appelé au rassemblement de la « droite républicaine » ce lundi matin, sans exclure la candidature de Laurent Wauquiez.

« Il a été mon ministre pendant cinq ans. C’est un garçon très talentueux avec qui j’ai des liens d’amitié ». Au micro de RTL ce lundi matin, Nicolas Sarkozy a réagit à la prise de parole, rare, du président de la région Auvergne Rhône-Alpes. « Je préfère quand il parle que quand il se tait », ajoute-t-il. 

Nicolas Sarkozy semble chercher un prétendant pour la « droite républicaine ». « Pour tous ceux qui (...) ne veulent pas être réduits à un choix entre M. Mélenchon et Mme. Le Pen, il faut qu’on ait une droite républicaine », a ainsi réitéré Nicolas Sarkozy sur RTL. Invité au 20 heures de TF1 fin août, l’ancien président de la République décrétait déjà que le « seul rempart efficace » contre la victoire de Marine Le Pen en 2027 serait un « candidat de la droite républicaine » capable de « fédérer les éléments de la droite qui sont dans la majorité d’Emmanuel Macron et les éléments de la droite qui sont dans l’opposition ».

Des propos tirés de l’expérience de l’ancien président, évoquant sa majorité d’alors, qui « allait de Bernard Kouchner à Philippe de Villiers ». Et pour justifier la nécessité d’une alliance de droite, Nicolas Sarkozy est revenu sur la défaite historique des Républicains en 2022 : « Quand ma propre famille politique est en dessous de 5% aux élections présidentielles, elle se tue elle-même ». Ainsi, selon lui, « le risque d'élongation par l'élargissement est toujours moins grave que celui de la rétraction ». Nicolas Sarkozy a néanmoins nuancé son propos, jugeant que « le leader n’est jamais celui qu’on désigne » mais celui qui « se construit dans la difficulté, seul ».

Mais Laurent Wauquiez n’est pas le seul à bénéficer des bonnes grâces de l’ancien président. Déjà dans son livre Le Temps des combats, qui revient sur la seconde moitié de son quinquennat, l’ancien président de la République ne cachait pas son amitié pour Gérald Darmanin dont le « succès (lui) ferait plaisir ». Si Nicolas Sarkozy a rappelé sur RTL ses sentiments cordiaux au ministre de l’Intérieur, il a conclu, évasif : « On verra celui qui va se détacher ». 

Le Figaro

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