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Mur des cons : d'anciens membres du Syndicat de la magistrature mettent en cause l'instrumentalisation
©DR

Point de vue

Ils estiment que l'affaire a été "exploitée à l'envi" et "instrumentalisée pour propager l'idée qu'un juge ne pourrait être impartial pour juger ceux qui ne partagent pas ses valeurs".

Notre site a diffusé, fin avril, des images dévoilant l'existence, dans le local syndical du SM, d'un "mur des cons", panorama photographique de personnalités du monde politique, médiatique et judiciaire. La révélation publique de l'existence de ce "mur" a suscité de vives réactions et l'annonce du dépôt de plusieurs plaintes. Ce vendredi, d'anciens membres du Syndicat de la magistrature (SM) et des avocats mettent en cause l'instrumentalisation de l'affaire du "Mur des cons" et défendent son action pour une justice "forte et indépendante" dans une tribune.

Pour les neuf signataires, l'affaire a été "exploitée à l'envi" et "instrumentalisée pour propager l'idée qu'un juge ne pourrait être impartial pour juger ceux qui ne partagent pas ses valeurs, ses convictions voire ses engagements". Pour les anciens du syndicat, le "mur n'a rien à voir avec le devoir d'impartialité". "Tout juge pense, on ne pourra jamais l'empêcher. Mais justement, l'éthique du juge l'oblige à se connaître pour mieux identifier et maîtriser ses présupposés", font valoir les signataires de la tribune. Reconnaissant que "dans l'histoire", les magistrats du SM ont défendu "de manière répétitive" "les valeurs de la gauche", ils préviennent que "l'impartialité n'est pas l'apanage de la droite".

"Acteur essentiel du débat public" depuis sa création, en 1968, le SM "s'est toujours battu, avec d'autres, pour une justice forte et indépendante au service de tous", selon ses anciens membres.



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