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En Egypte, 5 morts
dans des manifestations
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Sport toujours

Les protestataires sont descendus dans les rues pour demander le départ des militaires au pouvoir.

[Actualisé le 04/02/2012 à 11h30]

Cinq personnes ont été tuées vendredi en Egypte et plus de 1000 personnes ont été blessées au cours de nouveaux affrontements entre forces de l’ordre et manifestants réclamant le départ du pouvoir militaire, dans une nouvelle flambée de violences après le drame du match de football meurtrier à Port-Saïd.

Les protestataires sont descendus dans les rues à travers le pays pour exiger que les généraux au pouvoir remettent immédiatement les rênes du pays aux civils, après une nuit de manifestations au cours de laquelle deux personnes étaient par ailleurs mortes à Suez (nord-est).

Signe de la menace croissante que représente la tourmente politique pour le tourisme, des Bédouins ont brièvement enlevé deux touristes américaines et leur guide égyptien dans le Sinaï, selon des responsables de la sécurité.

[Actualisé le 03/02/2012 à 16h30]

Deux manifestants sont morts ce vendredi au Caire, asphyxiés par des gaz lacrymogènes, ont indiqué des sources médicales.

[Actualisé le 03/02/2012 à 6h00]

Deux personnes ont été tuées ce jeudi à Suez, dans le nord-est de l'Egypte, dans des heurts entre la police et des manifestants. Les deux hommes ont été tués par balle.

Des milliers de personnes ont manifesté dans la journée au Caire, la capitale, en accusant les militaires au pouvoir et le ministère de l'Intérieur d'être responsables des violences qui ont fait 74 morts et des centaines de blessés mercredi soir à Port-Saïd (nord).

Dans la soirée, manifestants et policiers se sont opposés dans la capitale avant que les violences ne s'étendent à la ville de Suez.

[Actualisé le 02/02/2012 à 16h00]

Ce jeudi après-midi, plusieurs manifestations sont organisées en Égypte suite aux violences ayant entrainé 74 morts et des centaines de blessés mercredi soir à Port-Saïd. Le directeur de la sécurité de la ville a été démis de ses fonctions et la direction de la fédération égyptienne de football a été limogée. Une réunion extraordinaire du Parlement a débuté à la mi-journée, et le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir en Égypte, a décrété un deuil national de trois jours.

Des supporters du club Al-Ahly se sont rassemblés sur la place Tahrir, au Caire, symbole de la révolution, ont bloqué les accès et s’apprêtent à marcher sur le ministère de l’Intérieur."Soit justice leur est rendue, soit nous mourrons comme eux", scandent-ils. Dans le quartier de Mohandessine, environ 2.000 personnes sont réunies, agitant des drapeaux égyptiens et des bannières de l’équipe.

Le calme semble régner à Port-Saïd, mais de nombreux habitants évoquent une "conspiration contre la révolution". Après les violences de la veille, ils s'indignent des défaillances de la sécurité. De nombreux témoins font état de supporteurs frappés à la tête, écrasés ou asphyxiés lors des affrontements ou en raison de mouvements de foule que la police anti-émeute n'a pas su, ou voulu, maîtriser. Certains affirment que  des supporteurs ont été piégés dans les gradins bondés. D'autres que les soldats n'ont pas procédé correctement à la fouille des spectateurs.

Les "Ultras", groupe de supporteurs de foot parmi les plus fervents et les plus organisés, ont été présents pendant la révolte de janvier-février 2011 et ont continué par la suite à participer à des manifestations hostiles à l'armée et la police, ce qui alimente sur les réseaux sociaux les soupçons d'une "vengeance" à leur encontre. Les Frères musulmans, grands vainqueurs des dernières élections législatives, ont accusé les partisans du président déchu Hosni Moubarak d'être responsables des violences.

[Publié le 02/02/2012 à 6h00]

Des heurts meurtriers à l'issue d'un match de football égyptien, ce mercredi,  a provoqué au moins 74 morts, dont un policier, à Port-Saïd, dans le nord du pays. Des centaines de personnes ont aussi été blessées dans des affrontements entre supporteurs, ce qui en fait le match de football le plus meurtrier de l'histoire.

L'armée a été déployée et 47 personnes ont été arrêtées. Une enquête a été ordonnée par Hussein Tantaoui, le chef de l'armée actuellement au pouvoir en Egypte.

Les heurts ont commencé lorsque l'arbitre a sifflé la fin du match opposant al-Ahly, club phare du championnat égyptien, à al-Masry, l'équipe locale. La rencontre s'était soldée par la défaite d'al-Ahly (3-1). Des supposés supporteurs d'al-Masry ont lancé des pierres, des bouteilles et des fusées éclairantes contre ceux d'al-Ahly, déclenchant les violences, selon des témoins. Des supporteurs se sont affrontés à coups de poings. Plusieurs sont morts ou ont été blessés à l'arme blanche.

Les Frères musulmans ont accusé les partisans du chef de l'Etat déchu Hosni Moubarak d'être responsables des violences."Les événements de Port-Saïd ont été planifiés et sont un message des partisans de l'ancien régime", a affirmé le député Essam al-Erian du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la formation politique issue des Frères musulmans.

Le Premier ministre Kamal al-Ganzouri "va diriger une réunion d'urgence jeudi pour discuter les événements de Port-Saïd", a indiqué la télévision nationale égyptienne. Le président de l'Assemblée du peuple, l'islamiste Saad al-Katatni, a annoncé pour sa part la convocation d'une réunion extraordinaire de la chambre pour discuter des violences. 

Lu sur TF1

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