Au lendemain de l'audition des trois candidats à la présidence de l'UMP pour l'association Sens commun, le président a indiqué que le débat "n'est pas posé, n'est plus posé" au sommet de l'Etat.
Bruno Le Maire, Hervé Mariton puis Nicolas Sarkozy, les trois candidats à la présidence de l'UMP, étaient invités par Sens commun à exposer leur vision sur la loi Taubira, hier. Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton se sont prononcé pour l'abrogation de la loi tandis que Bruno Le Maire a maintenu son opposition à son abrogation, rappelle-t-on.
Interrogé ce matin sur cette audition, lors d'une conférence de presse à l'issue du G20 à Brisbane, François Hollande a refusé de "commenter les campagnes internes à un parti politique".
Pour lui, "l'apaisement est la meilleure des méthodes" et "le consensus toujours préférable à la division". "Je le dis parce que je suis président de la République - donc ce principe ne vaut pas pour des candidats ou des responsables politiques - mais moi, je m'attache à ce que le rassemblement, le respect, le consensus, l'apaisement soient la règle", a-t-il insisté.
Le président a souligné que la loi Taubira est désormais "appliquée sans heurts, y compris par des maires qui à un moment avaient pu émettre un certain nombre de doutes ou d'interrogations".
Selon lui, le débat pourrait être rouvert "s'il devait y avoir alternance" en 2017. "Mais aujourd'hui il n'est pas posé, il n'est plus posé".
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !