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Liens entre Trump et la Russie : Michael Flynn serait prêt à parler
©JIM LO SCALZO / POOL / AFP

Enquête

En revanche, cet ex-conseille à la sécurité nationale du président des États-Unis aurait demandé une immunité.

Selon "Wall Street Journal", qui cite plusieurs responsables officiels anonymes proches de l'affaire, l'ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, a proposé au FBI et aux parlementaires enquêtant sur les liens de proches du président avec la Russie d'être entendu en échange d'une immunité. Une proposition qui n'a pas encore été accepté mais qui pourrait fragiliser un peu plus la présidence américaine.

"Flynn a assurément une histoire à raconter"

"On ignore si Michael Flynn a proposé de parler d'aspects spécifiques du temps qu'il a passé à travailler pour Donald Trump, mais le fait qu'il cherche une immunité suggère que Michael Flynn sent qu'il pourrait faire face à des ennuis judiciaires après son bref passage au poste de conseiller à la sécurité nationale", explique le quotidien, en citant un responsable.

D'après, l'avocat du général à la retraite, Robert Kelner, le "général Flynn a assurément une histoire à raconter, et qu'il souhaite ardemment la raconter, si les circonstances le permettent". Selon lui, aucune "personne sensée" ayant été conseillée juridiquement ne répondrait à des questions sans obtenir en retour la garantie qu'elle ne sera pas traduite en justice.

L'ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016

Ancien directeur du renseignement militaire, écarté par Barack Obama puis recruté par Donald Trump, Michael Flynn avait été nommé conseiller à la sécurité nationale en novembre dernier, après avoir conseillé le milliardaire pendant sa campagne. Le 13 février, il a été poussé à la démission à cause de la révélation de contacts répétés avec l'ambassadeur russe aux États-Unis, alors même que l'administration Obama imposait des sanctions contre Moscou.

Michael Flynn aurait ainsi pu saper l'impact des sanctions américaines en laissant entendre à Moscou, autour de la date de l'annonce de ces mesures, que Donald Trump relâcherait la pression après sa prise de fonctions le 20 janvier. Des enquêtes parlementaires et du FBI s'intéressent à l'ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016, et notamment à d'éventuelles collusions entre l'entourage de Donald Trump et des responsables russes. Des suppositions que le président américain dément depuis le début de cette affaire. 

Lu sur L'Obs

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