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Les députés adoptent la loi sur la fin de vie qui prévoit une "sédation profonde et continue"
©Reuters

C'est passé

A l'Assemblée nationale ce mardi après-midi, 436 députés ont voté pour et 34 contre.

Le projet de loi UMP/PS sur la fin de vie est adopté officiellement. En effet, les députés ont validé en première lecture, par 436 voix contre 34. Elle permet de plonger la personne dans une sédation irréversible les patients en phase terminale. Mais l'euthanasie n'est pas légalisée pour autant comme le réclamaient certains. Le texte était porté par Alain Claeys (PS) et de Jean Leonetti (UMP).

Aux cris de "Non à l'euthanasie" et "R comme résistance", le vote a été quelque peu perturbé par des personnes qui se trouvaient au balcon. Concernant le texte, "les directives anticipées permettent à toute personne majeure et capable de faire connaître ses souhaits relatifs à sa fin de vie et notamment son refus de tout acharnement thérapeutique pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté".

Existant dans un précédent texte, elles n'étaient valables que trois ans et pouvaient ne pas être suivies par le médecin. Dans le nouveau texte, elles s'imposeront au médecin "sauf en cas d'urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation". Le teste dit aussi qu'un rôle accru est donné "à une personne de confiance, désignée pour exprimer la volonté du patient s'il ne peut plus s'exprimer".

Enfin, l'Assemblée a voté "un amendement socialiste prévoyant que le gouvernement remettra chaque année au parlement un rapport évaluant les conditions d'application de la loi ainsi que la politique de développement des soins palliatifs".

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