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Le maire de l'Haÿ-les-roses appellent à un "sursaut républicain" après l'attaque de son domicile
Le maire de l'Haÿ-les-roses appellent à un "sursaut républicain" après l'attaque de son domicile
©LUDOVIC MARIN / AFP

Intervention remarquée

L'indignation était unanime dans tout le paysage politique français après la violente attaque à la voiture-bélier qui a visé le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne. Reçu sur le plateau du 20 heures de TF1, l'édile Vincent Jeanbrun affirme qu'il ne "cèdera pas à la peur".

"On a peur, mais on tient debout". C'est avec ces mots forts que le maire de L'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun a évoqué sur le plateau de TF1 l'attaque à la voiture-bélier contre son domicile dans la nuit de samedi à dimanche. Le président de l'Association des maires de France David Lisnard (LR) a appelé la population à se rassembler lundi à midi devant toutes les mairies. Depuis le début des soirées d'émeutes en réaction à la mort de Nahel, plusieurs élus ont été visés et jusqu'à "150 mairies ou bâtiments municipaux (ont été) attaqués depuis mardi, une première dans l'histoire du pays".

Une situation propice selon le maire Vincent JeanBrun à une mobilisation citoyenne : "Si notre malheur sert à améliorer la situation, alors ce sera un peu moins douloureux. On a tous un morceau de République en soi. Chaque citoyen a sa responsabilité et peut faire un petit quelque chose. Si chacun prend sa part, alors la République sera en force", a-t-il lancé. "Arrêtons de détourner le regard." Avant d'ajouter, volontaire : "On ne lâchera pas. Il est hors de question qu'on soit des victimes, il est hors de question qu'on abandonne. Si on cède à la peur, ce sont eux qui auront gagné. Et il est hors de question qu'ils gagnent", martèle Vincent Jeanbrun.

L'agression qui a visé le premier magistrat de L'Haÿ-les-Rose s'est déroulée vers 1h30 du matin. Alors qu'il se trouvait dans sa mairie pour gérer les émeutes, une voiture-bélier chargée de produits incendiaires a pénétré dans l'enceinte de son domicile. "Jamais je n'aurais imaginé qu'on menace ma famille de mort, jamais je n'aurais imaginé mettre en danger ma femme et mes enfants en m'engageant au service des habitants", a regretté Vincent Jeanbrun sur le plateau de TF1, ajoutant, "Ils voulaient brûler la maison, nous tuer. Le véhicule était clairement dirigé pour venir percuter la façade de la maison et la véranda", raconte l'édile.

"Après avoir mis le feu à la voiture, ils ont pris des conteneurs de poubelles et en ont fait une espèce de chemin pour que les flammes puissent atteindre la véranda", poursuit Vincent Jeanbrun. "Il n'y a aucun doute sur le fait qu'ils voulaient brûler la maison. Ils ont compris qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Loin d'arrêter, ils ont déclenché une salve de tirs de mortiers complètement folle", dénonce-t-il.

En prenant la fuite avec ses deux jeunes enfants, son épouse s'est fracturé le tibia. "Elle a payé de sa personne pour sauver nos enfants. Elle a fait un acte de bravoure extraordinaire", a souligné le maire de L'Haÿ-les-Roses.

BFMTV

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