Laïcité : les chefs d'établissements se disent « debout » et « ne reculeront pas »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le principal syndicat des chefs d'établissements a assuré le proviseur du lycée Maurice-Ravel de son soutien
Le principal syndicat des chefs d'établissements a assuré le proviseur du lycée Maurice-Ravel de son soutien
©FLORIAN DAVID / AFP

« Pas de négociation possible »

Le principal syndicat des chefs d'établissements a assuré le proviseur du lycée Maurice-Ravel de son soutien, disant « ne pas reculer » pour faire appliquer la laïcité.

« Nous sommes debout et on ne reculera pas »: le principal syndicat des chefs d'établissements, le SNPDEN-Unsa s'est exprimé pour la première fois vendredi et a apporté son « soutien » au proviseur d'un lycée parisien menacé de mort après une altercation avec une élève pour qu'elle enlève son voile.

« C'est intolérable d'être obligé de se mettre en retrait et d'être protégé quand on est chef d’établissement », a poursuivi Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, annonçant que son syndicat s'est constitué partie civile dans cette affaire. Il assure que « les chefs d'établissements sont déstabilisés car il y a une volonté globale de déstabilisation » mais « ils savent ce qu'ils ont à faire et continueront à le faire malgré tout ».

Le syndicat majoritaire a tenu à apporter « soutien en direction à la fois de notre collègue de Ravel, mais également en direction de l'ensemble de nos collègues, parce qu'il faut quand même rappeler que c'est la troisième situation identifiée en moins d'un an, dans un contexte identique », a-t-il rappelé. « Il n'y a pas de négociation possible, c'est toute la laïcité, rien que la laïcité, et il n'est pas question de reculer sur ce sujet », conclut-il. 

BFMTV

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