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La revue Prescrire dresse une liste noire des médicaments "plus dangereux qu'utiles"
©Flickr / William Hamon (aka Ewns)

Santé publique

Cette liste révèle "les données en défaveur des médicaments et les mises en garde contre les médicaments dépassés, peu audibles, noyées dans le flot de la promotion" et entend pousser "les autorités de santé" à agir.

Selon la revue spécialisée Prescrire, de nombreux médicaments présentent des risques disproportionnés par rapport à leur efficacité. C'est ce terrible constat qui a poussé la revue à dresser la liste noire des médicaments "plus dangereux qu'utiles". On trouve dans cette liste de plus de 70 médicaments :

Des anti-douleurs connus (Nexen, Ketum, Feldène, Percutalgine), des médicaments prescrits en neurologie (Sibelium, Avlocardyl, Tasmar), des produits utilisés en cardiologie (14 produits comme le Razilez et Lipanthyl), des médicaments pour le sevrage anti-tabac (Zyban, Champix) et des produits prescrits en psychiatrie (Valdoxan, Stablon, Cymbalta), en pneumologie (Vectarion, Thiovalone), en gastro-entérologie (Motilium, Resolor), et dans le domaine de l'allergologie (Protopic, Primalan, Phenergan)...

Pour Prescrire,"les patients et soignants ont intérêt à réviser les traitements en cours, à écarter ces médicaments plus dangereux qu'utiles, et à préférer les traitements éprouvés".

Dans un contexte où l'affaire du Mediator et de la pilule de 3e génération ont exacerbé la défiance à l’encontre des médicaments, il est probable que l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s'empare de l'affaire. L'agence s'était en effet engagée à mettre en ligne dans l'année une base de données indiquant les caractéristiques et le statut du médicament : alertes de pharmacovigilance, entrée dans un plan de gestion des risques, etc...

La ministre, Marisol Touraine s'était elle prononcée fin 2012 pour "la mise en place d'un service public d'information sur les médicaments". Elle a estimé fin janvier que "la pharmacovigilance doit être mise à plat car il y a des éléments qui laissent à désirer", et a promis une "réorganisation" des agences et des opérateurs publics.

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