Jean-François Copé sur TF1 : "La seule formation politique qui peut apporter une vraie réponse, c'est l'UMP"

Invité du 20 heures de TF1, Jean-François Copé a eu l'occasion de s'exprimer sur les grands sujets d'actualité de cette rentrée. Le président de l'UMP a uniquement été interrogé sur des questions de politique intérieure. Il a notamment exprimé sa "compréhension" quant à la situation vécue par Stephan Turk, le bijoutier niçois mis en examen pour homicide volontaire sur l'un de ses braqueurs. S'il est d'accord avec François Hollande lorsque ce dernier affirme que "c'est à la justice de juger", le maire de Meaux trouve la position du président de la République "un peu courte". Selon lui, les Français attendent plus de la part du chef de l'Etat, fustigeant au passage la loi Taubira : "François Hollande a donné son feu vert à la remise massive en liberté de délinquants (...) Je demande le retrait de cette loi. C'est irresponsable."

Jean-François Copé a également pu réaffirmer sa volonté de baisser les impôts. Le président de l'UMP estime que cette diminution des prélèvements serait possible en cas d'abandon de dispositifs qu'il juge trop coûteux. Il propose notamment "la fusion des régions et des départements" ainsi que l'abandon de la couverture santé à 100% dont bénéficient les étrangers. "François Hollande a dit qu'il taxerait les plus riches. La vérité quinze mois plus tard, c'est que ce sont tous les Français qui payent", a-t-il ajouté.

Evidemment interrogé sur les déclarations de François Fillon - qui n'a pas exclu de voter pour un candidat Front national en cas de second tour dont serait absent un candidat UMP aux municipales -, le président de l'UMP s'est refusé à toute polémique. "Les Français n'en ont rien à faire de ces combinaisons partisanes. Les Français veulent qu'on les sorte de la situation catastrophique dans laquelle la gauche a mis notre pays". Jean-François Copé a toutefois rappelé qu'il excluait toute alliance avec le parti d'extrême droite : "La seule formation politique qui peut apporter une vraie réponse, c'est l'UMP. Il est hors de question d'appeler à voter pour le FN ou le PS, qui est proche du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon, qui n'a lui-même rien à envier à Madame Le Pen. Relancé plusieurs fois par Gilles Bouleau pour savoir s'il condamnait les paroles de l'ancien premier ministre, Jean-François Copé a évité l'obstacle :  "Je ne veux pas de polémique. Je suis là pour rassembler (...) Le chemin d'alternance se construit. Mon rôle est que le débat ait lieu mais que le moment venu, nous soyons tous rassemblés." Jean-François Copé a fini par indiquer qu'il ne voterait jamais pour un candidat du Front national.