Israël-Hamas : qui va accueillir les réfugiés de Palestine ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Une ville en ruine, en Palestine, photo AFP
Une ville en ruine, en Palestine, photo AFP
©MAHMUD HAMS / AFP

Crise migratoire en approche

Le conflit israélo-palestinien pourrait engendrer l’exode d’une partie de la population palestinienne. Des négociations sont en cours pour savoir qui pourrait (ou non) les accueillir.

Cela fait un peu plus de dix jours, désormais, que la guerre dure. Le samedi 7 octobre 2023, le Hamas s’en est pris à Israël. Les premiers combats ont tué des milliers de personnes et, déjà avant la riposte de l’Etat hébreu, le bilan n’a eu de cesse de s’alourdir depuis. Récemment encore, comme l’expliquait Atlantico, 200 personnes au moins ont perdu la vie après le bombardement de l’hôpital Ahli Arab, à Gaza. Israël comme le Hamas se rejettent la responsabilité de cette meurtrière frappe.

C’est une autre question, toutefois, qui occupe l’esprit d’Olaf Scholz, le Chancelier fédéral Allemand qui recevait le roi de Jordanie à Berlin, ce mardi 17 octobre 2023. Les deux hommes ont évidemment discuté du conflit qui oppose Israël au Hamas ainsi qu’à d’autres de ses ennemis, mais aussi et surtout de la crise migratoire que pourrait engendrer le déroulement de telles batailles. De nombreux Palestiniens pourraient être tentés de quitter le pays pour trouver refuge ailleurs.

Or, c’est précisément ce à quoi la Jordanie ne saurait faire face, a alerté le roi Abdallah II, informe Euronews sur son site. "Pas de réfugiés en Jordanie, pas de réfugiés en Egypte. Il s'agit d'une situation de dimension humanitaire qui doit être traitée à l'intérieur de Gaza et de la Cisjordanie, et non de faire reposer le défi palestinien et son avenir sur les épaules d'autres peuples", a-t-il déclaré.

Difficile de savoir précisément où pourraient se diriger les réfugiés palestiniens, en cas d’intensification ou de poursuite du conflit sur le long terme. Toujours est-il qu’Olaf Scholz a tenu à faire part de sa solidarité au peuple de Palestine, qui n’est pas le Hamas affirme-t-il. “Le Hamas n'a pas le droit de parler en leur nom. Le peuple palestinien de Gaza est lui aussi victime du Hamas”, poursuit-il. Les Etats-Unis, pour leur part, ont informé que le président Joe Biden devrait rencontrer les dirigeants arabes après avoir pu discuter avec le gouvernement Israélien, à l’occasion de sa visite déjà évoquée dans nos colonnes.

Euronews

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