Israël/Hamas : bombardements incessants, la violence monte encore d'un cran

Nouvelle escalade de violence dans la bande de Gaza. De nombreux bombardements ont eu lieu lundi soir et ce mardi matin. La maison vide du dirigeant du Hamas Ismaël Haniyeh a été ciblée, démontrant ainsi la volonté d'Israël de frapper fort. Quelques heures plus tôt, Benjamin Netanyahu avait promis "une longue campagne" contre le mouvement islamiste palestinien. Malgré la nouvelle perte de 10 soldats, le Premier ministre entend aller jusqu'au bout. Et ce, malgré les appels au clame de la communauté internationale.

"Au nom de l'humanité, la violence doit s'arrêter", avait pourtant exhorté le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Les principaux dirigeants occidentaux, dont Barack Obama, ont eux affirmé leur volonté "d'augmenter" la "pression" pour parvenir à un cessez-le-feu. L'ayatollah d'Iran Ali Khamenei a qualifié mardi Israël de "chien enragé" qui commet un "génocide" à Gaza, affirmant que le monde islamique devait "armer" les Palestiniens.

Sur le terrain, les bombardements redoublent. Depuis minuit, il y aurait 26 morts, dont au moins 9 femmes et 4 enfants. L'aviation israélienne a notamment bombardé les locaux de la télévision et de la radio du Hamas. Une dizaine de roquettes ont aussi été tirées mardi matin sur Israël, dont deux qui se sont écrasées près de Rishon LeZion, à 10 kilomètres au sud de Tel-Aviv.

Selon l'ONU, l'offensive israélienne a fait quelque 1 113 morts palestinienset plus de 6 200 blessés dans la bande de Gaza. Les victimes sont pour beaucoup des civiles.