Irak : les Rafale du Charles-de-Gaulle ont largué leurs premières bombes

Ils n'ont pas trainé. Les Rafale du Charles-de-Gaulle ont largué leurs premières bombes, ce mercredi 25 février, et ce, deux jours seulement après le début de l'engagement du porte-avions français dans les opérations de la coalition internationale contre l'Etat islamique en Irak.

Lundi, plusieurs appareils, dont quatre Rafale, avaient déjà effectué un premier raid, sans avoir largué de bombes. Ce mercredi matin, les avions de chasse ont pris leur envol du porte-avions, qui se situe dans le nord du golfe Persique, et sont revenus sans aucune bombe ou avec seulement la moitié de leur emport initial, pour deux d'entre eux. Chacun transportaient quatre bombes, à guidage laser ou GPS.

"On a frappé un camp d'entraînement utilisé par Daech dans l'ouest de l'Irak, près de la frontière avec la Syrie, à Abou Qaim", a indiqué Marc Gander, conseiller en communication du contre-amiral Eric Chaperon, commandant du groupe aéronaval du porte-avions. Il s'agit du premier engagement militaire du Charles-de-Gaulle depuis 2011, année où il avait participé à l'opération "Harmattan" en Libye.

Le navire amiral de la flotte française est venu prêter main forte au contingent des forces dans la région. Depuis le 19 septembre, plusieurs centaines de militaires français (essentiellement issus de l'armée de l'air et de la marine) sont déjà engagés dans le cadre de l'opération "Chammal" afin de soutenir les forces irakiennes qui luttent contre les jihadistes de l'Etat islamique.

De plus, neuf Rafale stationnent aux Emirats arabes unis et six Mirage 2000D en Jordanie. Ils participent à l’opération française Chammal en Irak, déclenchée le 19 septembre dernier. Elle appuie la campagne de frappes aériennes de la coalition internationale contre les djihadistes de l’Etat islamique.