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Les "indignés" de Wall Street gagnent du terrain
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#OccupyWallStreet

Dans plusieurs grandes villes américaines, des manifestants protestent contre le chômage et le pouvoir des banques.

"Nous sommes les 99%. Nous sommes expulsés de nos maisons. Nous sommes contraints de choisir entre le loyer et la nourriture. On bafoue notre droit à des soins médicaux de qualité. Nous souffrons de la pollution environnementale. Quand nous travaillons, c'est pendant de longues heures, pour des salaires misérables et sans aucun droit. Nous n'avons rien alors les 1% restants prennent tout. Nous sommes les 99%."

Voici ce que proclame la page d'accueil du site du collectif "We are the 99 percent" qui, à la manière du "Democracia Real Ya" de la Puerta del Sol de Madrid, campe depuis deux semaines près de la fameuse place boursière new-yorkaise pour protester contre la situation économique dans laquelle la crise a plongé des millions d'Américains, avec des slogans comme "Les banques ont été renflouées, nous avons été détroussés". Les quelques milliers de membres du mouvement autoproclamé "Occupy Wall Street" viennent même de s'engager rester là tout l'hiver.

"Nous établissons notre sous-section d'un dialogue national sur la réforme de la finance et de la gouvernance [...] Nous avons faim de changement", confie Nadeem Mazen, l'un des organisateurs du mouvement new-yorkais, à Al-Jazeera.

Face au succès relatif de ce rassemblement, plusieurs initiatives similaires ont éclos dans d'autres grandes villes américaines : Boston, San Francisco, Chicago, Los Angeles... En outre, le mouvement bénéficie désormais du soutien de cinq syndicats new-yorkais et de nombreuses célébrités, parmi lesquelles le cinéaste Michael Moore, le philosophe Noam Chomsky ou le groupe Radiohead.

Lu sur Al Jazeera English

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