Immigration, inflation, Niger... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron lors de son intervention à la télévision, le 24 septembre 2023
Emmanuel Macron lors de son intervention à la télévision, le 24 septembre 2023
©AFP / Ian LANGSDON

Discours

Immigration, inflation, transition énergétique, Niger … Le président de la République était interviewé depuis l'Élysée ce dimanche soir. Voici les principaux points de son discours.

Emmanuel Macron s'est s'adressé ce dimanche soir à 20h aux Français, quelques jours après la visite du Charles III et du pape François, dans le cadre d’une interview sur TF1 et France 2, et co-diffusée par BFMTV. 

Sur l’immigration, Emmanuel Macron appelle à avoir une « réponse européenne ». Il reconnait que le pape François a eu raison d'appeler à « un sursaut contre l’indifférence » face aux migrants. Il ajoute pourtant que les Français « fais[aient] leur part ». « Nous devons être rigoureux. Nous ne pouvons pas accepter toute la misère du monde », a-t-il ajouté.

Il estime que la réponse à la question migratoire « n'existe pas en France », mais avec l'Union européenne: « On doit avoir une approche cohérente avec les pays d’origine. Nous devons mieux conditionner notre aide à une politique plus responsable en matière migratoire. On dire: 'On vous aide sur des projets économiques mais vous devez nous aider à démanteler les réseaux qui conduisent ces gens à quitter leur pays », a-t-il précisé. 

Sur l’inflation, Emmanuel Macron souligne que « la première chose sur laquelle on se concentre est de créer des emplois et faire en sorte qu’ils soient mieux payés ». « Ce mercredi un texte arrive pour rouvrir les négociations avec les grands industriels », a-t-il ajouté, soulignant vouloir mettre en place avec eux « un accord sur la modération des marges dans tous les secteurs ».

Concernant l'augmentation du prix du carburant, attribuée à « la géopolitique internationale », Emmanuel Macron a indiqué qu'Elisabeth Borne allait demander aux distributeurs « de faire un prix coûtant, que personne ne fasse de marges ». Il a ajouté qu'il allait demander au gouvernement de continuer à accompagner les Françaises et les Français qui travaillent et ont besoin de rouler: « C'est un mécanisme qui doit être limité aux travailleurs et qui ne dépassera pas 50% des travailleurs les plus modestes, avec un maximum de 100 euros par voiture et par an ». 

Sur la transition écologique, Emmanuel Macron rappelle l’importance de sortir du charbon car c’est l'énergie fossile « la plus polluante ». « Nous d'ici à 2027, on va convertir les deux usines à charbon qui nous restent à la biomasse. La France sera parmi les premiers d'Europe à sortir du charbon ». Le président veut également continuer l'électrification des véhicules, en produisant au moins un million de véhicules électriques d'ici à la fin du quinquennat et plus de batteries également, avec quatre usines dédiées. Enfin, les chaudières à gaz ne vont pas être interdites, mais les pompes à chaleur seront développées en France.

Concernant la situation internationale, notamment le Niger, le président de la République a décidé de ramener son ambassadeur dans les prochaines heures et de mettre fin à sa coopération militaire avec le Niger. Elle sera organisée dans les semaines et les mois qui viennent, « d'ici la fin de l’année ».

BFM TV

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