Harlem Désir se prononce pour un référendum sur la moralisation de la vie politique<!-- --> | Atlantico.fr
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Désir est pour un référendum sur la moralisation de la vie politique.
Désir est pour un référendum sur la moralisation de la vie politique.
©Reuters

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Le premier secrétaire du PS que "nous devons organiser un véritable sursaut démocratique, remettre à plat tout ce qui doit l'être pour que les électeurs retrouvent confiance".

Il faut tourner la page Cahuzac. C’est plus ou moins le signal que cherche à envoyer le Parti socialiste. Le premier secrétaire du PS Harlem Désir a ainsi évoqué devant près de 200 nouveaux adhérents réunis à Limoges l’idée d’un référendum auprès des Français dans le but de mettre en œuvre des réformes pour la moralisation de la vie publique.

Le socialiste a notamment déclaré lors de cette rencontre avec les nouveaux militants que "nous devons donc organiser un véritable sursaut démocratique, remettre à plat tout ce qui doit l'être pour que les électeurs retrouvent confiance" ajoutant que "les Français peuvent être saisis pour nous permettre d'aller jusqu'au bout".

Les sujets au programme de ce référendum visant à moraliser la vie publique pourraient donc être le "non-cumul des mandats", le "contrôle du patrimoine des élus", ou encore l'incompatibilité entre des tâches de lobbying et la fonction d'élu selon Harlem Désir qui a ajouté que "si le président de la République veut saisir les Français nous sommes totalement mobilisés pour faire adopter cette réforme".

Le premier secrétaire du PS a par ailleurs expliqué à des journalistes que "les Français, s'ils sont appelés dans un référendum à s'exprimer sur ces sujets, diront qu'ils veulent une république exemplaire".

Ces déclarations concordent avec celles d’autres députés socialistes. En effet, dix députés PS ont signé une tribune dans Le Monde daté de samedi dans laquelle ils expliquent vouloir organiser un référendum à choix multiples, notamment sur le vote pour les étrangers ou le non-cumul des mandats.

Parmi ces dix députés : le numéro 2 du PS Guillaume Bachelay, Jean-Christophe Cambadélis, Olivier Faure, ou encore la députée parisienne Seybah Dagoma.

Ils assurent ainsi que si les dernières réformes présentées "rencontraient trop d'obstacles, le président de la République pourrait mobiliser le peuple, pour concrétiser plusieurs attentes fortes et demander par référendum les avancées que la droite refuserait au Parlement" précisant alors que "l'interdiction du cumul d'un mandat parlementaire avec celui d'un exécutif local pourrait être soumise à l'arbitrage citoyen" (...) Le droit de vote des étrangers, véritable arlésienne depuis plus de trente ans, pourrait être soumis à la délibération du peuple souverain".

Lu sur Le Point

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