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Harcèlement sexuel : un employé licencié et deux mis à pieds à Franceinfo
©Capture France Info

Balance ton porc

Une enquête pour "comportements inappropriés" envers des femmes est toujours en cours au sein de la rédaction numérique de franceinfo.

Dans la foulée des mouvements Metoo et Balance ton porc, mais aussi de l'affaire dite de la "Ligue du LOL" lors de laquelle des journalistes parisiens ont été accusés de harcèlement, les révélations se poursuivent à l'intérieur de certains médias. Ce samedi, France Télévisions a annoncé qu'un de ses journalistes a été licencié "comportements inappropriés" envers deux femmes. "Il lui est notamment reproché d’avoir tenté d’embrasser des stagiaires", explique Le Monde, qui a révélé l'affaire ce jeudi. Au-delà de ce licenciement, deux responsables de la rédaction de Franceinfo.fr, qui n’ont pas réagi au moment des faits, ont été mis à pied pour "manquement dans la réaction hiérarchique", ajoute le journal.

"Nous avons été informés au mois de février de rumeurs concernant des comportements inappropriés dans la rédaction" du site, a déclaré à l'AFP une porte-parole de France Télévisions. "Nous avons immédiatement mené une enquête et lancé une procédure RH. Au terme de cette procédure, la direction a décidé d'appliquer des sanctions disciplinaires à l'égard de trois collaborateurs : une rupture de contrat de travail pour comportements inappropriés et deux mises à pied pour des manquements dans la réaction hiérarchique", a précisé cette porte-parole.

Selon la directrice, ces agissements n’ont rien à voir avec la Ligue du LOL. 

Dans une autre enquête, L'Express ajoute des éléments complémentaires : "D'après des éléments que L'Express s'est procuré, depuis 2016 au moins, le journaliste licencié a harcelé et agressé sexuellement des jeunes femmes. Et lorsque sa hiérarchie a été mise au courant, elle n'a rien fait. Pire, à son tour, l'un des responsables a adressé à au moins deux reprises des messages graveleux à l'une des victimes. Il était alors son maître de stage", écrit l'hebdomadaire.

Libération parle de son côté d'une ambiance de "boys club" au sein de la rédaction. "Le journal Libération apporte ce (vendredi) soir des éléments qui n'ont pas été portés à notre connaissance, c'est pourquoi j'ai demandé à ce que l'enquête soit reprise et poursuivie", a d'ailleurs indiqué dans un communiqué vendredi soir le directeur de l'Information à France Télévisions, Yannick Letranchant.

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