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Grève du 5 décembre et réforme des retraites : Emmanuel Macron affirme qu'il n'aura "aucune faiblesse"
©LUDOVIC MARIN / AFP

Elysée

Emmanuel Macron a accordé un entretien à RTL. Le président de la République a notamment tenu à afficher sa fermeté sur le dossier des retraites.

Le président de la République s'est confié au micro de RTLce lundi 28 octobre dans le cadre d'un entretien diffusé dans la matinée. Emmanuel Macron a tenté de faire le bilan de son mandat :

"J'ai compris, pris sur moi, et ce que je veux faire maintenant, ce n'est absolument pas d'arrêter les transformations et la vision que je porte. Il y aura toujours des gens qui seront contre, c'est normal, qui ne veulent pas entendre et qui s'opposeront.  (...) Je crois pour moi le fruit de ces deux années et demi de présidence, c’est à la fois une expérience qui s’est installée (...) mais aussi la volonté chevillée au corps de ne rien perdre de l’énergie vitale, de la volonté de transformation que j’ai. Donc ça me donne énormément de courage de détermination, avec beaucoup plus de patience, d’écoute et de respectJ’ai pas de regrets ou de remords c’est pas mon tempérament mais je suis convaincu que le temps passe formidablement vite, et donc on n'a pas le droit de le perdre".

Emmanuel Macron a affirmé qu'il n'aurait "aucune forme de faiblesse ou de complaisance" face aux mobilisations contre sa réforme des retraites. Le président de la République souhaite mener son projet à son terme même s'il devait le rendre "impopulaire" : 

"Je veux aller au bout de cette réforme, je pense qu'elle est nécessaire pour le pays, donc je la défendrai. Il faut donner du temps à la transition. Est-ce qu'on peut tout bousculer du jour au lendemain ? Non (...). Ce qu'il faut gérer, c'est l'angoisse des gens". 

Emmanuel Macron souhaite transformer le système actuel en un système universel par points. Une première journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le 5 décembre prochain. 

Le président de la République a aussi promis de "remettre des moyens" pour les urgences "parce qu'il faut qu'on réponde à la souffrance du personnel de santé". 

Emmanuel Macron a abordé également la question du communautarisme lors de cet entretien : 

"Notre sujet aujourd’hui c’est d’identifier les personnes qui sont radicalisées. Il y a une deuxième lutte essentielle que je ne confonds pas avec la première, qui est la lutte contre le communautarisme. Cette lutte contre le communautarisme, contre l’Islam politique, je serai intraitable. Mais on confond les sujets, les gens ne veulent pas que je parle de laïcité, mais d'islam. (...) Dans certains quartiers, il y a un séparatisme qui s'est installé, c'est-à-dire la volonté de ne plus être dans la République, et au nom d'une religion, l'islam, en la dévoyant. [Dans] cette lutte contre le communautarisme, contre l'islam politique, je serai intraitable. Je vais continuer ce travail, mais il doit d'abord se faire à bas bruit parce qu'on a souvent échoué".

Des annonces interviendront "dans les semaines qui suivent". Emmanuel Macron ne souhaite pas "céder à la précipitation" sur ce sujet sensible, afin de ne pas participer à une "sorte de confusion collective" entre terrorisme et islam. 

RTL

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