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Grèce : le FMI veut une restructuration de la dette mais "pas de traitement de faveur" selon Christine Lagarde
©Reuters

Pas à pas

La patronne du fonds monétaire international prend le contre-pied des dirigeants européens qui refusent toujours de céder sur la dette.

Et si le meilleur allié de la Grèce était désormais le FMI ? Cette même institution qui rejetait les compromis et se montrait intransigeante face au gouvernement Syriza. La voilà qui se rapproche de ses propositions. Mercredi soir, Christine Lagarde affirmait ainsi lors d'une conférence que "la restructuration de la dette (...) est nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable."
Une demande de longue date du gouvernement grec que les Européens ont toujours refusé jusqu'à présent. Pour le FMI, le pays en crise doit articuler son programme sur deux jambes : "La première jambe, c'est un mélange de réformes structurelles profondes pour redresser l'économie et de la consolidation budgétaire" a expliqué Christine Lagarde. "La deuxième jambe, c'est une opération sur la dette, c'est à dire une restructuration de dette qui permette une soutenabilité à moyen terme pour le pays." Elle a, en revanche, assuré qu'il n'y aurait "pas de traitement de faveur" pour la Grèce dans le plan des réformes. 
Reste à savoir si les Européens accepteront une telle proposition. Rien n'est moins sûr car le référendum a largement crispé les opinions notamment en Allemagne. Ce jeudi, Alexis Tsipras devrait faire de nouvelles propositions avec l'objectif de trouver un accord d'ici dimanche prochain.
Lu sur Franc Info

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