Grèce : Hollande et Merkel se retrouvent lundi soir à Paris pour tenter de trouver une solution<!-- --> | Atlantico.fr
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Angela Merkel est reçue par François Hollande ce lundi à 18 heures.
Angela Merkel est reçue par François Hollande ce lundi à 18 heures.
©Reuters

Dilemme

Par ailleurs, un sommet de la zone euro est d'ores et déjà programmé pour mardi soir.

La chancelière allemande Angela Merkel a préféré laisser son porte-parole, Steffen Seibert, indiquer en quelques mots comment elle voyait la situation après le référendum en Grèce. En effet, cette dernière ne semble pas vouloir s'exprimer avant de rencontrer François Hollande à l’Elysée, lundi à 18 heures. Ainsi, selon Seibert, "la porte est toujours ouverte"à un accord avec Athènes, reprenant une phrase prononcée par la chancelière au Bundestag ce mercredi 1er juillet. Contrairement à son vice-chancelier, le président du Parti social-démocrate, Sigmar Gabriel, la chancelière ne pense donc pas que la Grèce "a rompu les ponts" avec l’Europe.

Selon Le Point, la chancelière allemande "a les nerfs à fleur de peau". Officieusement, elle n'hésite pas à critiquer le gouvernement d'Alexis Tsipras. Ainsi, toujours selon l'hebdomadire, devant ses amis politiques de la CDU réunis en cercle restreint, elle a récemment critiqué la politique "dure et idéologique" du Premier ministre grec tout en accusant le dirigeant grec de laisser son pays "aller se fracasser contre le mur avec les yeux grands ouverts". Mais, officiellement, Angela Merkel s’est contentée ce dimanche d’une déclaration sans sentiment : "Je respecte la décision du peuple grec".

Il est évident que la chancellière allemenade a un rôle capital à jouer dans ce dénouement de la crise grecque. Et elle est bien consciente de l’énorme responsabilité qui lui incombe, elle qui, au cours des cinq dernières années, n’a pas ménagé ses forces pour éviter la sortie de la Grèce de la zone euro. Mais en Allemagne, l'exaspération grandit. Et Sigmar Gabriel, chef de l’opposition sociale-démocrate et collègue d’Angela Merkel au sein de la grande coalition au pouvoir, n’a pas caché sa colère : "Les derniers ponts ont été rompus qui auraient permis à la Grèce et à l’Union européenne de parvenir à un compromis !" a-t-il déploré.

Lu sur Le Point

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