Emmanuel Macron et la polémique McKinsey<!-- --> | Atlantico.fr
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©Capture d'écran McKinsey

Présidentielle 2022

Les contrats du gouvernement avec des groupes privés se sont multipliés comme l'a révélé le Sénat

À Dijon hier lundi 28 mars, le président-candidat a une nouvelle fois dû s’expliquer sur le recours par l’État aux cabinets de conseils. « S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal ! » avait-il déjà lancé, dimanche sur France 3, aussi bravache qu’agacé remarque Le Parisien.

Et de relancer, tout en prenant soin d’assurer qu’« aucun contrat n’est passé dans la République sans qu’il respecte la règle des marchés publics ».

Selon un rapport du Sénat, dévoilé il y a dix jours, ce type de contrats a « plus que doublé » entre 2018 et 2021 avec un record de plus de 1 milliard d’euros au cours de l’année 2021. « Nous étions en pleine crise sanitaire, il fallait aller vite. Le mois de confinement, il coûtait 5 milliards d’euros, donc à un moment… » défend un ministre.

Le rapport cite également des contrats comme celui de « près de 4 millions d’euros à McKinsey pour la réforme des APL » ou la création du « baromètre de l’action publique » pour laquelle Capgemini a perçu 3,12 millions d’euros.

Pis, même s’il s’en défend, McKinsey n’aurait versé aucun impôt sur les sociétés de 2011 à 2020 dans « un exemple caricatural d’optimisation fiscale », selon les sénateurs.

Un ministre s’agace : « Cette histoire, c’est la crise de la puissance publique, à force d’avoir trop réduit les effectifs de l’État, on sous-traite. C’est la maladie du temps. »

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