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Emmanuel Macron accusé de vouloir "ficher les élèves musulmans" par une ministre pakistanaise (et une journaliste du Washington Post)
©ARIF ALI / AFP

Fake news

Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé des propos "profondément choquants et injurieux".

Les propos anti-français se poursuivent au Pakistan, où les manifestations se poursuivent depuis la décapitation de Samuel Paty par un terroriste islamiste et les propos d'Emmanuel Macron assurant que le pays ne transigera pas avec la liberté de blasphème. Cette fois, c'est la ministre pakistanaise des droits de l'Homme, Shireen Mazari, qui a accusé le président français de "faire aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux Juifs". Elle a prétendu sur Twitter que "les enfants musulmans devront avoir un numéro d'identification, comme les Juifs étaient forcés à porter l'étoile jaune sur leurs vêtements pour être identifiés."

Le ministère français des Affaires étrangères a fermement condamné, dans un communiqué, ces propos. "Un membre du gouvernement pakistanais s'est exprimé ce samedi sur les réseaux sociaux dans des termes profondément choquants et injurieux à l'égard du président de la République et de notre pays", peut-on lire dans ce message, qui qualifie le tweet de la ministre pakistanaise de "mensonges éhontés, empreints d'une idéologie de haine et de violence".

La ministre pakistanaise avait accompagné son message d'un lien vers un article du site The Muslim Vibe, qui colportait cette fausse information. Le site a, depuis, corrigé son article en expliquant que ce numéro d'identification s'applique à tous les élèves français.

Malgré cette clarification, la rédactrice en chef des pages "Opinions" du Washington Post, Karen Attiah, a, ce dimanche, partagé cette même fake news, avant de supprimer son tweet face aux nombreuses réactions l'accusant de colporter une fausse information.

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