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Emeutes : premières condamnations après les violences
Emeutes : premières condamnations après les violences
©Flickr

La justice arrive

Les premières poursuites et condamnations après les émeutes de ces dernières nuits sont tombées. Sont concernés autant les auteurs d’appels à la violence et à la haine sur les réseaux sociaux que ceux de violences urbaines.

La riposte judiciaire s'organise après une semaine d'émeutes et de violences dans de nombreuses villes de France, à la suite de la mort d'un jeune homme, tué par un tir à la tête lors d'une interpellation par des policiers. Déjà, plusieurs condamnations sont tombées, répertoriées par Le Parisien. Elles concernent autant les auteurs de violences physiques, contre biens et personnes, que des personnes ayant appelé à la haine et à la violence sur les réseaux sociaux, dont la responsabilité dans les émeutes est de plus en plus critiquée.

Des messages incitant à condamner le policier auteur du tir mortel à mort, à mettre le feu à sa maison, voilà ce dont un jeune majeur s'est rendu coupable, en les diffusant sur des réseaux sociaux associés à une courte vidéo et à une photographie sur laquelle était inscrit le nom du fonctionnaire incriminé et sa commune de résidence. Une délation à la plateforme Pharos après un signalement twitter, a permis aux policiers de la PJ d'identifier l'auteur. Déféré puis présenté à un juge de Versailles, il a été mis en examen et écroué dans l’attente de son jugement, dés mardi 4 juillet.

Deux jeunes majeurs, déjà connus défavorablement de la justice, ont été interpellés dans la nuit du 29 au 30 sur Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne) pour participation armée à un attroupement et destruction par moyen dangereux. Ils étaient poursuivis pour avoir mis le feu à plusieurs barricades sur la voie publique et écrasé du verre sur la chaussée afin de ralentir la progression des forces de l’ordre. ils ont ainsi été condamnés à 4 mois de prison avec sursis, 140 heures de travaux d’intérêt général (TIG) ainsi qu’à l’obligation de suivre un stage de citoyenneté par le tribunal d’Évry (Essonne).

À Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), c’est un jeune de 18 ans de la commune qui a été arrêté, soupçonné d’avoir lancé un cocktail molotov en direction des gendarmes qu’il aurait ensuite outragés en étant vêtu d'une cagoule. Il a été déféré devant le parquet de Melun et placé sous mandat de dépôt en attendant l’audience de comparution immédiate de demain.

Toujours à Melun, deux jeunes majeurs, soupçonnés d’avoir forcé le portail du commissariat de police de Dammarie-les-Lys avec une soixantaine d’autres émeutiers, armés de pierres, de bâtons et de mortiers, ont été mis en examen par un juge, l’un a été placé en détention provisoire, l’autre placé sous contrôle judiciaire. Interpellés sur place, les deux mis en examen ont été confondus par la vidéosurveillance. Leur groupe aurait également incendié des véhicules personnels et administratifs stationnés dans la cour avant de s’en prendre aux premiers intervenant policiers.

Par ailleurs, de nombreuses gardes à vue toujours en garde à vue concernent des auteurs présumés de dégradation ou incendie de mairies, écoles, immeubles‚ salle de spectacles…

Deux individus d’une vingtaine d’années s’étaient également introduits dans une salle de spectacle avant de l’incendier et avaient commis des dégradations dans une école primaire voisine et sont soupçonnés d’avoir ensuite participé à un groupe d’une cinquantaine d’émeutiers ayant forcé et brisé les vitres de la mairie de Fontaine, dans l’Isère, avant de vandaliser l’intérieur. Ils sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Grenoble, après avoir été identifiés par l’exploitation des images du système de vidéosurveillance.

À Rouen (Seine-Maritime), un suspect, toujours en garde à vue, aurait été filmé en train d’incendier des locaux après avoir répandu un liquide inflammable. Il est soupçonné d'être l'un des membres d’un groupe de jeunes s’étant attaqués le 29 juin, vers 23 heures, à une annexe de la mairie de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) à coups de mortiers d’artifices.

Le Parisien

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