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Elections européennes : pour Valls, il faut "expliquer aux Français qu'il s'agit d'un enjeu majeur"
©Reuters

Tous aux urnes

A deux semaines du scrutin, le Premier ministre sera l’invité du 20h de TF1.

Les élections européennes ont lieu dans deux semaines. Un scrutin que l’exécutif prend très au sérieux. Ainsi, François Hollande a publié jeudi une tribune dans Le Monde dans laquelle il affirmait entre autres que "sortir de l’Europe, c’est sortir de l’Histoire", estimant aussi que l’abandon de l’euro serait "un piège, celui du déclin national". Et après le président, c’est au tour du Premier ministre d’évoquer la question européenne. En effet, Manuel Valls sera l'invité du journal télévisé de 20h de TF1 ce dimanche, a annoncé vendredi la chaîne privée. Son intervention, la troisième dans un JT depuis son arrivée à la tête du gouvernement, vise «à expliquer, dans la continuité de l'intervention du président François Hollande dans le journal Le Monde, les enjeux du scrutin européen», a indiqué son entourage.

«Nous ne pouvons pas ne pas mener la campagne», explique aussi le Premier ministre à Libération. Dès lors, il confirme au quotidien son implication personnelle en assurant qu’il fera trois meetings avant le 25 mai : à Lille, Lyon et en Espagne (a priori à Barcelone). «Nous savons que cela sera très difficile pour mille raisons mais nous n’avons pas le droit d’en faire une parenthèse, de passer par-dessus», insiste, toujours dans Libération, le chef du gouvernement.

Toutefois Manuel Valls ne veut pas en faire «un débat de politique nationale » mais il entend «expliquer aux Français qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour contrer la vague du populisme. Et pour les socialistes pour enfin placer un homme de gauche à la tête de la commission européenne», l’Allemand Martin Schulz.

Le 3 mai à Nogent-sur-Marne, le Premier ministre s’était déjà exprimé sur le scrutin. «Ne laissons pas le terrain à l’extrême droite, avait-il enjoint. C’est à nous de porter le rêve européen.» Et d’ajouter : «Il faut battre les extrêmes dans les urnes, en envoyant dans trois semaines une majorité progressiste» au Parlement européen.

Lu sur Libération

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