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Elections européennes : les réactions au lendemain du choc et au discours de François Hollande
©Reuters

A suivre

Le FN recueille 24,85% des voix devant l'UMP à 20,8% et le PS est à 13,98%, le pire score de son histoire.

  • Le FN recueille 24,85% des voix devant l'UMP à 20,8% et le PS 13,98%
  • Toute démission est excluse pour Manuel Valls : "Le quinquennat doit aller à son terme", a-t-il souligné. "Nous n'allons pas ajouter à la crise d'identité, à la crise morale que la France traverse, nous n'allons pas rajouter le désordre par des élections, un pays qui serait ingouvernable"
  • De nombreux dirigeants de l'UMP demandent de la transparence à Jean-François Copé

22h45. "Le vide c'est maintenant", pour Delapierre

Le secrétaire général du Parti de Gauche a vivement réagi au discours de François Hollande estimant qu'il avait  "parler pour ne rien dire". "Il n'a rien compris. Un parti d'extrême droite en tête et la gauche en guenilles sont pour lui des "circonstances". En résumé, il ne faut rien changer pour que tout ne change pas. Non M. Hollande, les institutions ne sont pas solides, elles sont sourdes".

22h25. Bruno Le Roux salue "le courage" de Hollande

"Le Président a une nouvelle fois fait preuve de courage et de ténacité dans son adresse aux Françai. Là où certaines volontés flanchent face à la percée de l'extrême droite, le chef de l’État fait front (...) L'honneur d'un homme d’État est d'assumer ses responsabilités dans la tourmente", déclare le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale dans un communiqué.

22h00. Pour Cambadélis, Hollande a "tiré les enseignements de l'élection"

"Dans son intervention devant les Français, le Président de la République a tiré les enseignements de l’élection européenne en France et sur le continent", déclare le premier secrétaire du PS dans un communiqué. Il estime aussi que "l’Europe doit changer : avec force, François Hollande va porter ce message d’intérêt général européen auprès de nos partenaires et cela, dès demain lors du conseil informel à Bruxelles".

21h05. Des réactions sur Twitter

20h55. "Un président à bout de souffle" estime Eric Ciotti (UMP)

20h40. Alain Juppé parle de "séisme"

Sur son blog, l'ancien Premier ministre analyse les résultats des élections européennes. "Je ne me résigne pas à ce que mes enfants et petits-enfants grandissent dans une France barricadée dans ses frontières, rétrograde et apeurée" écrit-il avant d'expliquer : "Je veux donc comprendre pourquoi la vision proposée par le Front National a pu séduire 1 Français sur 4 , du moins parmi ceux qui sont allés voter".

Le maire UMP de Bordeaux ajoute : "Parmi les nombreuses raisons de ce choix, il y a bien sûr l’incapacité de l’Europe à convaincre, sans parler de se faire aimer. Il y a le rejet véhément de la politique gouvernementale , de ses errements et de ses renoncements. Il y la division de l’opposition parlementaire qui n’a pas su présenter des listes communes de la droite et du centre. Il y a le spectacle pitoyable que donne l’UMP".

20h15 François Hollande assure que "le vote FN doit être regardé en face"

Pour savoir ce que le président a dit lors de son allocution cliquez ci-dessous :

A lire  :  François Hollande empile les généralités et parle (vaguement) de sa volonté de "réorienter l'Europe"

19h20 : François Hollande va s'exprimer à 20h dans une allocution télévisée, enreigstrée au préalable

Au lendemain des élections européennes, son discours ne devrait pas durer plus de cinq minutes.

18h52 : Marine Le Pen à Bruxelles mercredi

Marine Le Pen sera dans la capitale belge mercredi et tiendra une conférence de presse à 16h30 avec "ses alliés. Le Front national et ses députés espèrent pouvoir former un groupe au parlement européen.

18h23 : EELV critiquent Hollande et Valls, ils sont "à côté de la plaque"

Europe Ecologie-Les Verts a critiqué François Hollande et Manuel Valls. Pour eux, le couple éxécutif est "à côté de la plaque" au lendemain des élections européennes. "Le Premier ministre, suite à la débâcle électorale, a fait un discours avec le ton des heures graves pour la République. 
"S'il y a une chose criante, évidente, massive qui ressort de ce scrutin c'est la demande presque désespérée de changement, au niveau européen comme national, qu'elle s'exprime par le vote ou son absence. Alors monsieur le Premier ministre : la réponse qui consiste à vouloir baisser l'impôt sur le revenu apparaît d'une fadeur coupable par rapport à l'enjeu. D'autant que ceux qui ont voté FN sont en grande partie ouvriers, jeunes actifs ou chômeurs.... Ni les uns ni les autres ne payent d'impôts sur le revenu. Messieurs le Premier ministre et président, par pitié, entendez le besoin de changement: d'ambition européenne, de politique économique, fiscale, d'institutions, de personnel politique, de manière de fonctionner" ont écrit les Verts. 

18h00 : les députés socialistes "frondeurs" préparent une "plateforme" économique et sociale pour "sortir de l'impasse"

Christian Paul, Pouria Amirshahi et Jean-Marc Germain entendent bien continuer leur action. En effet, les députés socialistes qui s'étaient abstenus sur le plan d'économies de Manuel Valls fin avril ont annoncé lundi qu'ils préparaient une "plateforme" économique et sociale, pour "sortir de l'impasse" après ce qu'ils considèrent comme un "21 avril européen". "Il est temps de retrouver l'esprit et les engagements de 2012, et c'est pourquoi nous proposons une nouvelle politique" ont indiqué Christian Paul et Jean-Marc Germain dans un communiqué.

Christian Paul a indiqué à l'AFP que cette "plateforme d'initiative parlementaire", élaborée dans les prochains jours, allait "se concentrer sur la politique économique, fiscale, et sur le financement de la protection sociale"

17h45 : Valls va aller voir les députés socialistes mardi à l'Assemblée

Après le "séisme" provoqué par la victoire du FN et la nouvelle claque du PS, Manuel Valls se rendra à partir de 11h00 à la réunion à l'Assemblée nationale selon son cabinet. Cette information a été confirmée par le groupe socialiste. Valls a déjà participé à plusieurs réunions de groupe depuis sa nomination à Matignon.

17h15 : crise à l'UMP avec de nouvelles révélations de l'avocat de Bygmalion

Patrick Maisonneuve affirme que de "fausses factures" ont été établies à la demande de l'UMP pour dissimuler des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy. Il semble écarter tout enrichissement personnel. Il estime que "personne n'a volé véritablement" dans cette affaire. L'avocat assure que les prestations pour lesquels les factures litigieuses ont été établies ont bien été effectuées par la société, mais que leur véritable nature a été dissimulée.

16h50 : pour Dati, Manuel Valls est "l'auteur principal" du score record du FN

Réélue dimanche au Parlement européen, l'ancienne ministre UMP accuse la gauche d'être la "première responsable" du score historique du FN. Rachidat Dati accuse même le Premier ministre  d'en être "l'auteur principal". "Il est complice et coauteur de ce résultat en raison de son action, en tous les cas du désastre qu'il a fait comme ministre de l'Intérieur, mais aussi parce qu'il a été très engagé dans la campagne des européennes" esitme l'ex-garde des Sceaux sur le plateau du "Talk Orange-Le Figaro". Selon elle, c'est "la gauche qui a fait prospérer le Front national, toujours". Et d'assurer que Manuel Valls "doit en tirer les conséquences comme chef de la majorité à gauche".

16h25 : Alain Juppé va demander un rapprochement avec le centre

Le maire de Bordeaux souhaite "discuter" avec l'UDI et le MoDem, pour mettre en place une "plateforme commune", a-t-il indiqué lundi. "Je demanderai demain que nous reprenions contact avec nos partenaires de l'UDI et du MoDem. Nous avons sans doute des divergences avec eux, mais nous avons aussi beaucoup de points de convergence" a expliqué l'ancien Premier ministre. "Parlons-en et essayons de voir dans quel contexte nous pouvons nous mettre d'accord sur une plateforme commune" a-t-il rappelé.

16h00 : L'Europe reste majoritairement à droite

Les élections ont conforté la couleur politique du Parlement européen : plutôt à droite. Les eurosceptiques réalisent d'importantes poussées en France, au Danemark et au Royaume-Uni, mais aussi en Grèce avec le parti d'extrême-gauche Syriza, arrivée en première position (et pour l'instant considéré comme "non inscrit") :

15h39 : Jean-François Copé convoque le bureau politique de l'UMP mardi à 8h30

Le patron de l'UMP a annoncé qu'il convoque le bureau politique de l'UMP à l'Assemblée, mardi à 8h30. Les ténors du parti sont attendus. Jean-François Copé devrait annoncer lors de cette réunion qu'il "porte plainte contre X" dans l'affaire des factures réglées à Event & Cie, filiale de Bygmalion.

15 h15 : la numéro 2 de la liste FN de l'ouest ne siègera pas au Parlement européen

Selon Ouest-France, Marine Le Pen aurait fait pression sur Joëlle Bergeron pour qu'elle démissionne. Chose que la numéro 2 de la liste ouest a faite ce lunfi en début d'après-midi.

14h45 : François Hollande hésite à parler dès ce lundi

Après la nouvelle claque reçue dimanche soir, François Hollande hésite sur la marche à suivre. Il se pose la question d'une intervention dès ce lundi. Certains médias avaient fait état d'une intervention du président de la République avant 13 heures, mais cette information a été aussitôt démentie à l'Élysée. François Hollande aura en tout cas des entretiens avec ses homologues européens tout au long de la journée, avant le conseil informel des 28 mardi à Bruxelles.

Par ailleurs, Jean-Pierre Jouyet a convoqué une réunion de cabinet élargie aux conseillers du président, présentée selon un de ses participants comme "une réunion de crise". Auparavant, Manuel Valls et plusieurs ministres ont participé pendant un peu plus d'une heure à une réunion autour du président.

14h15 : les résultats définitifs sont connus

Le FN est crédité de 24,85%, devançant l'UMP avec 20,80%. Le PS finit 3e avec 13,98%, selon les résultats complets publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. L'abstention a atteint 57,57%, contre 59,37% en 2009. 

13h33 : Bruno Le Roux parle d'un "dimanche noir"

"On demande à François Hollande de trouver des solutions et d'essayer de dire aux Français le message qu'il a après un dimanche noir pour la République. Il y a une triple défiance, vis-à-vis de l'Europe [...] de notre majorité, qui n'a pas obtenu les résultats que les Français attendent le plus rapidement possible, mais aussi à l'égard de tous les partis de gouvernement qui n'ont pas trouvé les réponses à la crise d'identité du pays" a dit le chef de file des députés PS à l'assemblée sur Radio Classique.

13h15 : Les eurodéputés FN, jusqu'à présent remarqués pour leur absentéisme, soumis à une "obligation d'assiduité" ?

12h54 : les confidences de Victorin Hurel sur François Hollande

Victorin Lurel a fait quelques confidences sur l'état d'esprit de François Hollande. Le chef de l'Etat est "concentré mais d'attaque". "Il m'a quand même dit 'c'est un choc, on s'y attendait un peu mais c'est quand même fort' mais la politique conduite, on s'y tiendra", a indiqué l'ancien ministre des Outre-Mer.

12h40 : Le FN en tête dans 71 départements

Le parti de Marine Le Pen est arrivé en tête dans 71 départements. Il réalise ses meilleurs scores dans ses bastions de l'Est, de l'Est et du Sud-Est. Il obtient ainsi 40,02% des voix dans l'Aisne, 38,87% dans le Pas-de-Calais ou 36,42% dans le Vaucluse. En revanche, il réalise ses scores les plus faibles dans les départements et collectivités d'Outre-mer, ainsi qu'à Paris (9,31%).

12h25 : Bayrou réclame un "électrochoc"

François Bayrou avait la mine des mauvais jour ce lundi après la victoire du FN. "On ne peut proposer une issue aux Français que si le monde politique accepte un électrochoc", a-t-il expliqué. "On ne s'en tirera pas avec des demi-mesures ou des aménagements à la marge" faisant allusion à des mesures sur les impôts. 

12h11 : prochaine réprésentation au Parlement européen

11h45 : le vote blanc comptabilisé

543 000 Français ont voté blanc lors des européennes, selon des résultats provisoires délivrés par le ministère de l'Intérieur. 

11h20 : Valérie Pécresse très sévère avec l'UMP

Interrogée sur LCI et Radio Classique sur les 24,96% obtenus par le Front national, l'ancienne ministre a répondu : "25%, ça ne fait pas 50%. Le Front national ne sera jamais un parti de gouvernement [...] C'est aussi pour cela que nous devons profondément nous rénover. L'UMP doit profondément se renouveler, voir que ce vote de sanction s'adresse aussi à elle. C'est un manque de confiance vis-à-vis d'une UMP qui n'a pas su trouver son enthousiasme européen, qui a affiché des divisions qui sont inacceptables et qui a fait l'objet de soupçons à cause de malversations liées à son fonctionnement", a fustigé Valérie Pécresse.

11h00 : Raffarin tacle Hollande

"Le président de la République, avec ce niveau d'impopularité et ce désaveu, a-t-il les moyens d'inverser la courbe de l'efficacité? Il a été absent dans ce débat, il est comme en suspension, il n'est plus le centre de gravité de la politique française. Tout sur la politique de l'emploi !" a dit l'ancien Premier ministre. "Ensuite, s'il pense qu'il s'en tirera avec son big bang territorial... Ça ne suffit pas, il faut un big bang institutionnel pour réconcilier les Français et la politique, parce que c'est là où la crise est très grave : il y a une rupture entre la France et la politique"

10h45 : réunion "de crise" terminée à l'Elysée

François Hollande avait réuni, ce lundi matin, à l'Élysée, pour évoquer les conséquences des européennes, son premier ministre, Manuel Valls, les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Michel Sapin (Finances), Bernard Cazeneuve (Intérieur), Stéphane le Foll (porte-parole du gouvernement) et Harlem Désir (Affaires européennes).

10h30 : Berlin s'inquiète

La victoire du FN est "un signal grave" a estimé lundi le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinemeier, à la télévision allemande. "De nombreux partis populistes, eurosceptiques ou même nationalistes font leur entrée au Parlement européen. Dans certains pays, peut-être pas autant qu'on le craignait. Mais la France est naturellement un signal grave avec le Front national"

10h12 : le FN aura 24 sièges

Le Front national a remporté 24 sièges, l'UMP 20 et le PS 13, sur les 74 sièges d'eurodéputés attribués à la France, selon le dernier décompte de l'AFP.

10h00 : Copé charge le gouvernement

Après avoir qualifié de "gâchis" la victoire du FN lors des européennes, Jean-François Copé a lancé une violente charge contre l'action du gouvernement. Pour lui, le président de la République François Hollande devrait désormais consulter les Français sur sa "réforme territoriale" en cours, par un référendum. Il s'est aussi expliqué sur l'affaire Bygmalion disant n'être au courant de "rien du tout".

9h15 : Pour Jean-Marie Le Guen, 25% récoltés par le Front national "vont se dissoudre"

9h00 : Henri Guaino veut rester à l'UMP

"Je reste à l'UMP et j'entends m'engager pour que l'UMP change de l'intérieur, de ligne et de discours. Avec déchirement, je n'ai pas pu voter pour ma famille politique. Je ne le dirai pas car je ne veux apporter ma caution à aucune autre famille politique. Je l'ai fait dans le secret de l'urne. J'ai refusé de voter pour la liste conduite par André Lamassoure car il ne portait pas l'idée de l'Europe à laquelle j'adhère. (...) L'UMP aura des comptes à rendre. Nous payons le prix de nos mauvais choix. La ligne que l'on appelle 'gaulliste' doit se réveiller".

8h50 : Florian Philippot jubile

"L’abstention recule là où le FN est très haut. C’est un vote d’adhésion de franco convaincus face aux franco sceptiques. Les Français ont donné une leçon à la caste politique : ‘arrêtez de dire que la France est toute petite. Croyez à la France’ ! C’est le message principal passé hier (dimanche). Le FN est largement en tête et le parti au pouvoir finit à moins de 14%, ce qui est un record historique à la baisse pour un gouvernement en place. Comment François Hollande et son gouvernement peuvent-ils gouverner dans ces conditions ? Et je mets l’UMP dans le même sac, parce que l’UMP connaît une contreperformance très forte qui témoigne d’une crise profonde. Il faut reclarifier les choses. La seule vraie opposition, c’est le FN. D’abord on va essayer de bloquer des choses épouvantables qui arrive, comme l’élargissement de l’UE aux pays des Balkans ou à la Turquie, comme le traité de libre-échange transatlantique. On se battra contre. Et puis nous serons les avocats de la France".

8h40 : Selon Hervé Morin, "on ne peut pas attendre 2017 pour une rupture"

"Je ne m'attends pas un seul instant à ce qu'il démissionne, mais je demande qu'il engage sa responsabilité par un référendum sur la réforme territoriale ou la réduction du nombre de parlementaires. On est dans un système à bout de souffle. Est-ce qu'on peut encore croire François Hollande ? La France ne peut pas perdre encore 3 ans. On ne peut pas attendre 2017 pour une rupture. Il faut un acte qui refonde sa présidence. On a besoin que les Français se prononcent. Encore 3 ans d'immobilisme, sans rupture, on va l'avoir à 30 ou 35% Marine Le Pen"

8h25 : Robert Badinter inquiet pour la France

"Nous assistons à une renaissance de l'antisémitisme. Il faut que l'éducation, l'école, ne rien laisser passer, ne rien tolérer dans les classes dans lesquelles on refuse d'écouter l'enseignement de la Shoah. La République ne peut admettre le racisme, la République ne peut pas supporter l'antisémitisme, c'est aussi clair que cela. Il y va de l'âme de la France : ce sont les valeurs de la République qui sont en question, pas tel ou tel discours politique".

8h15 : Sur RTL, Manuel Valls estime qu'il faut encore une baisse d'impôts

"Il faut s'engager vers la baisse de la fiscalité. Il faut qu'il y ait de nouvelles baisses d'impôts parce que c'est devenu insupportable". Selon le Premier ministre, "les hausses d'impôts ont cassé la confiance entre les Français et les services publics". Le gouvernement souhaite ainsi épargner "les couches populaires et les classes moyennes". Le prochain budget inclura donc une nouvelle baisse d'impôts alors que le gouvernement a déjà décidé de mesures permettant à 1,8 million de foyers de sortir de l'impôt. "Ils n’y croiront que quand ils verront que la fiscalité a réellement baissé. Il y a un grand scepticisme vis-à-vis de ceux qui gouvernent. Il ne s’agit pas de baisser la garde et refuser ses responsabilités". 


Manuel Valls : "Je ne changerai pas de feuille...par rtl-fr

8h00 : le FN dans les journaux étrangers

"Tremblement de terre en France : Le Pen gagne, le PS s'écroule", s’exclamait le quotidien italien de centre-gauche La Repubblica à la une de son site dès ce dimanche soir. "Avalanche en France, Le Pen première avec 25%", renchérit le Corriere della Sera, journal du centre-droit. "Élection-choc en France", titre le site du quotidien populaire allemand Bild, publiant une photo de Marine Le Pen glissant son bulletin dans l’urne, tout sourire. "L'Europe vire à droite", écrit, quant à lui, le site de l'hebdomadaire libéral de gauche Die Zeit. "En France et au Danemark, les populistes de droite deviennent les forces les plus puissantes", détaille le journal. "En Grande-Bretagne, en Finlande et en Autriche, ils l'emportent aussi largement".

Le score du FN fait également la une chez les Anglais. "Le Front national gagne les élections européennes en France", titre le quotidien The Guardian, qui résume en une phrase la montée des extrêmes en Europe : "Une suite de résultats sensationnels heurte l'UE avec une extrême droite triomphante en France, au Danemark et en Autriche, et la gauche dure en tête des sondages sortis des urnes en Grèce". En Espagne, El Mundo relaye lui aussi l’information. "L'extrême droite fait un triomphe en France ; les socialistes troisièmes, selon les sondages", titre le quotidien conservateur. 

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