Egypte : la justice prolonge la détention de Mohamed Morsi, les heurts continuent<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Depuis quatre jours, un sit-in regroupant les fidèles de l'ancien président a lieu au Caire
Depuis quatre jours, un sit-in regroupant les fidèles de l'ancien président a lieu au Caire
©REUTERS/Asmaa Waguih

Une véritable poudrière

Depuis quatre jours, un sit-in regroupant les fidèles de l'ancien président a lieu au Caire. La police a promis de le disperser à la fin des fêtes du Ramadan, soit ce lundi.

Attention danger ! La situation en Egypte est explosive ! Le pays est une nouvelle fois au bord du chaos. Les pro et les anti-Morsi se déchirent. Et ce n'est pas la dernière décision de justice qui va permettre d'apaiser les positions. En effet, la justice égyptienne a décidé ce lundi de prolonger la détention préventive du président déchu Mohamed Morsi. Une décision qui intervient au moment où ses partisans manifestaient. Ceux-ci pourraient donc être galvanisés alors même que les nouvelles autorités menacent de disperser les islamistes barricadés depuis plus d'un mois sur deux places du Caire. En effet, la police a annoncé une opération imminente mais "graduelle" contre leurs sit-in.

Dès lors, la communauté internationale, qui a multiplié en vain les médiations, redoute une nouvelle effusion de sang dans le pays où des heurts entre pro et anti-Morsi et entre pro-Morsi et forces de l'ordre ont déjà fait plus de 250 morts depuis fin juin. Plusieurs hauts responsables des forces de l'ordre ont indiqué à l'AFP que la dispersion n'interviendrait qu'après un siège et "plusieurs sommations" qui pourraient durer "deux ou trois jours". Le gouvernement intérimaire doit à la fois faire face à la pression populaire qui réclame une dispersion rapide des pro-Morsi et aux appels internationaux à la retenue, a expliqué à l'AFP H.A. Hellyer, chercheur au Brookings Institute. Selon lui, les autorités "vont procéder en douceur" car elles "redoutent une condamnation internationale". La situation reste donc très tendue.

Lu sur Libération.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !