Ecole primaire : Vincent Peillon souhaite allonger l'année scolaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Actuellement, les écoliers français ont 144 jours de classe par an. Vincent Peillon souhaite que l'année scolaire dure environ 180 jours.
Actuellement, les écoliers français ont 144 jours de classe par an. Vincent Peillon souhaite que l'année scolaire dure environ 180 jours.
©Reuters

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Interviewé sur BFM TV, le ministre de l'Education national, Vincent Peillon, a estimé que l'année scolaire devrait être allongée pour durer 180 jours en primaire. Il a par ailleurs annoncé la création d'un observatoire de la violence scolaire.

Moins de vacances et plus de temps passé sur les bancs de l'école : c'est ce que souhaite le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, pour nos têtes blondes. Interviewé dimanche sur BFM TV, le ministre a estimé que l'année scolaire devrait être allongée pour durer environ 180 jours en primaire. Actuellement, les écoliers français ont 144 jours de classe par an.

Vincent Peillon a fait de la réforme des rythmes scolaires le coeur de sa concertation pour la refondation de l'école. Le ministre estime en effet que les élèves ont des journées trop longues et une année scolaire trop courte, peu propice aux apprentissages.

Interrogé sur le possible rallongement de la semaine à quatre jours et demi, il a indiqué : "Je souhaite qu'il y ait quatre jours et demi (de classe) à la rentrée 2013 et ce sera le mercredi matin", car "majoritairement, les Français ne souhaitent pas" que la demi-journée de cours supplémentaire ait lieu "le samedi matin pour des tas de raisons."

Le ministre de l'Éducation nationale a aussi annoncé qu'il allait créer "dans les semaines qui viennent" un observatoire de la violence scolaire à l'intérieur de l'Éducation nationale. Un tel observatoire existe déjà,  mais il ne dépend pas du ministère, a-t-il rappelé. Cette annonce intervient alors que quatre agressions de membres du personnel de l'Éducation nationale ont eu lieu cette semaine. Il s'agit de "mieux connaître les réalités" mais aussi de "mettre en place un dispositif de prévention", a-t-il précisé.

Autre chantier abordé par Vincent Peillon, celui de la notation des élèves. Il a dit vouloir mettre en place "une politique de l'évaluation qui soit plus positive" et "encourageante". "On a tendance à pratiquer une notation un peu brutale, qui ne donne pas beaucoup confiance à l'enfant", a-t-il déploré.

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