Des parents risquent la prison pour avoir refusé de vacciner leurs enfants <!-- --> | Atlantico.fr
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Les parents se sont défendus pour ne pas avoir fait vacciner leurs enfants
Les parents se sont défendus pour ne pas avoir fait vacciner leurs enfants
©RIZWAN TABASSUM / AFP

Piqûre de rappel

Marc et Samia Larère étaient convoqués devant le tribunal correctionnel pour n’avoir pas fait vacciner leurs enfants de trois ans contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

La loi oblige tous les parents à faire vacciner leurs enfants. Marc et Samia Larère ont contourné cette obligation en refusant de vacciner leurs deux enfants de 15 mois et 3 ans pour la diphtérie, le tétanos et la poliomélyte (DTP). Ils ont été signalés à la Protection maternelle et infantile et comparaissaient ce jeudi devant le tribunal correctionnel d’Auxerre. D’après eux, il y a des risques d’effets secondaires indéniables dans les vaccins. "La vaccination n’est pas un acte banal, on pose des questions sur ce que contient le vaccin, les effets secondaires", estime la mère.

Ce n’est évidemment pas du tout l’avis des médecins. "Il n'y a pas aujourd'hui de complications graves associées aux vaccins", a affirmé le professeur Brigitte Autran du comité technique de vaccination (APHP-Paris).

Ce jeudi, le tribunal correctionnel d’Auxerre a ordonné la transmission à la Cour de cassation de cette question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Le refus ou l’entrave à la vaccination sont passibles de six mois d’emprisonnement et 3 750 euros d'amende, selon le Code de la santé publique. "Le droit à la santé, c’est aussi, par le biais d’un système un peu perverti, le droit ne pas se vacciner. Est-ce que le droit de m’en affranchir est une liberté constitutionnelle ? Il y a un besoin impérieux d’avoir des éclaircissements à ce niveau-là", a plaidé l’avocat des parents devant le tribunal. "La question mérite d’être posée", a répondu le vice-procureur Gregory Leroy, favorable à la transmission à la Cour de cassation.

Lu sur France TV Info

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