Crash de la Germanwings : nouvelles révélations sur la psychose d'Andreas Lubitz<!-- --> | Atlantico.fr
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Le 24 mars dernier, un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings s’écrase dans les Alpes près de Prads-Haute-Bléone, alors qu’il devait relier Barcelone à Düsseldorf, entraînant la mort de 150 personnes.
Le 24 mars dernier, un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings s’écrase dans les Alpes près de Prads-Haute-Bléone, alors qu’il devait relier Barcelone à Düsseldorf, entraînant la mort de 150 personnes.
©Ministère de l'intérieur

Inquiétant

Une information judiciaire va être ouverte pour homicides involontaires et non pour assassinat, car le copilote a péri dans le crash. Ce dernier avait consulté 41 médecins en cinq ans.

L'état psychologique du co-pilote, Andreas Lubitz, avait déjà été pointé du doigt après du crash de l'A320 dans les Alpes, le 24 mars dernier. Jeudi 4 juin, on apprenait déjà qu'il avait consulté une dizaine de médecins. Ce jeudi, Brice Robin, le procureur de Marseille en charge de l'enquête criminelle sur l'accident, a affirmé lors d'une conférence d epresse à Paris que l'homme de 28 ans avait vu  "41 médecins en cinq ans" dont sept dans le mois précédant le crash. Le copilote, "soucieux de sa santé et [qui] avait une crainte de perdre la vue", souffrait d’une grave dépression, d’une "psychose accompagnée de troubles de la vue sans résultats organiques", a ainsi expliqué Brice Robin, à l’issue d’une rencontre avec les familles des victimes.

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Une information judiciaire contre X va par ailleurs être ouverte la semaine prochaine pour homicides involontaires après le crash de l’avion. « Le droit pénal français m’interdit d’ouvrir une information judiciaire pour assassinat puisque l’auteur est décédé », a expliqué Brice Robin. L'enquête en Allemagne aurait confirmé que Andreas Lubitz était sujet à de graves dépressions. Les policiers ont découvert un ordinateur à son domicile, dévoilant qu'il avait effectué une recherche sur internet concernant les différents moyens de se suicider lors des jours précédant le drame. Des feuilles d'arrêt- maladie déchirées ont également été récupérés à son domicile. Elles montrent qu'il n'aurait pas dû être autorisé à voler le 24 mars dernier.

Le 24 mars dernier, un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings s’écrase dans les Alpes de Haute-Provence, près de Prads-Haute-Bléone, alors qu’il devait relier Barcelone à Düsseldorf, entraînant la mort de 150 personnes. L’appareil n’a pas dévié de sa route, mais qu’il a volé pendant 8 minutes à basse altitude avant de s’écraser et de se désintégrer totalement.

Le BEA, le Bureau d’enquête et d’analyse chargé de l’enquête technique, s’est occupé de l’analyse de la première boîte, récupérée le jour même du crash. Elle contenait l’enregistrement des conversations dans le cockpit. Son étude a révélé que le copilote était seul aux commandes de l’avion lors du drame, qu’il a volontairement empêché le commandant de bord, sorti quelques minutes, de regagner le cockpit, avant d’engager la descente de l’avion. La seconde boîte noire, retrouvée le lendemain, confirmera son intention d'écraser volontairement l’avion.

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