Covid-19 : la Haute Autorité de santé autorise le dépistage massif grâce au prélèvement salivaire<!-- --> | Atlantico.fr
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test salivaire Covid-19 coronavirus dépistage
test salivaire Covid-19 coronavirus dépistage
©Pascal GUYOT / AFP

Efficacité des tests

Le ministre de la santé, Olivier Véran, avait annoncé, le 4 février, que des « opérations collective de dépistage » auraient lieu dans les écoles via ce moyen lors du retour des vacances de février. Ces tests seront bientôt déployés mais des questions se posent sur le plan logistique et sur la mobilisation d'infirmières scolaires.

Après les tests PCR, les tests salivaires vont pouvoir être déployés très prochainement en France. Le test de salive à action rapide EasyCOV est utilisé par les professionnels de santé et fonctionne avec les réactifs à une température de 65 degrés Celsius pendant 30 minutes après le prélèvement de l’échantillon de salive, selon des informations du Monde. Les résultats du test sont lus par analyse colorimétrique.
Le dépistage massif du virus SARS-CoV-2 par prélèvement salivaire est donc désormais possible officiellement. Dans un avis, rendu public ce jeudi 11 février, la Haute Autorité de santé a autorisé le recours à cette méthode dans le cadre de dépistages « à large échelle » sur un groupe fermé. Les établissements scolaires et les Ehpad seront notamment concernés. 
Le caractère « non invasif » du test permet une « acceptabilité » sur les personnes symptomatiques, selon la HAS.
Le recours au test salivaire est désormais préconisé pour la recherche de cas contacts « lorsque le prélèvement naso-pharyngé est difficile ou impossible ». 
Le délai entre le test et le résultat n’est cependant pas plus court pour le test salivaire que pour le test naso-pharyngé. Indolore, ce prélèvement présente aussi l’avantage de ne pas mobiliser un professionnel de santé pour des personnes adultes. Ce dispositif ouvre la voie à l’autoprélèvement.
D'un point de vue technique, l’analyse salivaire présente des contraintes, notamment le prétraitement des échantillons et le calibrage des machines, qui n’est pas le même que pour l’analyse d’un échantillon naso-pharyngé. 
La HAS a d’abord voulu consulter les acteurs de terrain et recueillir plus de données cliniques avant de rendre son avis.
Beaucoup de questions se posent néanmoins sur la logistique du déploiement de ces tests. Après les difficultés sur les masques et les vaccins, le déploiement des tests salivaires sera-t-il un succès dans le cadre de la lutte contre la pandémie en France ? Les autorités et le gouvernement sont mobilisés pour le déploiement de ces tests salivaires
Lorsque le dépistage se fait à l’intérieur des établissements scolaires, il repose notamment sur le personnel de santé de l’Education nationale qui ne serait pas assez nombreux et inégalement réparti sur le territoire. Selon des informations du Monde, 7.700 infirmières scolaires et 900 médecins scolaires doivent se mobiliser pour un total de 12,4 millions d’élèves, de la maternelle au lycée.
Les médecins scolaires ont alerté sur leur incapacité à mener à bien des tests salivaires à grande échelle, dans les départements où les élèves sont très nombreux et avec une faible présence de médecine scolaire.
Le Monde

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