Christine Lagarde estime que la transformation de l’économie mondiale risque d’alimenter l’inflation<!-- --> | Atlantico.fr
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Christine Lagarde lors d'une réunion à l'occasion d'un sommet européen, image d'illustration.
Christine Lagarde lors d'une réunion à l'occasion d'un sommet européen, image d'illustration.
©JOHN THYS / AFP

BCE

Pour la présidente de la BCE, des évolutions dans le mode de fonctionnement de l'économie pourraient créer une plus grande volatilité de l'inflation et des pression plus persistantes sur les prix.

La plupart des pays développés ont été confrontés à une hausse des prix au cours des deux dernières années. La pression inflationniste s’est avérée plus persistante que prévu. Christine Lagarde s’est exprimée sur ce contexte économique lors d’un colloque de la Réserve fédérale américaine organisé à Jackson Hole, aux Etats-Unis.

La présidente de la BCE a estimé que le marché du travail connaissait de profonds changements, que la transition énergétique créait de nouveaux besoins en matière d'investissements et que l'accentuation des divisions géopolitiques entraînerait un protectionnisme et des contraintes au niveau de la chaîne d'approvisionnement, selon des informations de BFMTV :

« Le nouvel environnement ouvre la voie à des chocs de prix relatifs plus importants qu'avant la pandémie. On ne sait pas encore si ces différents changements seront permanents. Mais il est déjà évident que, dans de nombreux cas, leurs effets ont été plus persistants que ce que nous avions initialement prévu ».

Christine Lagarde a tenu à alerter que des besoins d'investissements plus importants et de plus grandes contraintes en matière d'approvisionnement sont susceptibles d'entraîner des pressions plus fortes sur les prix et tous les secteurs ne seront pas en mesure de les absorber.

Selon Christine Lagarde, « nous devrons être extrêmement attentifs à ce qu'une plus grande volatilité de la valeur d'échange ne se répercute pas sur l'inflation à moyen terme par le biais de hausses de salaires décidées pour « suivre » les prix. Cela pourrait rendre l'inflation plus persistante si les hausses de salaires sont ensuite intégrées dans les prix fixés par les entreprises, donnant lieu à ce que j'ai appelé l'inflation « du tac au tac » ».

BFMTV

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