Toujours sensible
Assurance chômage : François Rebsamen estime qu'il n'y a "pas lieu dans l'immédiat" de renégocier "quoi que ce soit"
Emmanuel Macron avait expliqué dimanche qu'il ne devait "pas y avoir de tabou ni de posture" sur ce dossier.
L'assurance chômage provoque des remous au sein même du gouvernement. Le débat a été relancé dimanche par Emmanuel Macron. Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre de l'Economie avait estimé qu'il ne devait "pas y avoir de tabou ni de posture" sur ce dossier et que la dernière réforme était "insuffisante". "L'assurance chômage est en déficit de 4 milliards d'euros; quel responsable politique peut s'en satisfaire?" s'était-il interrogé. La réforme actuelle est "insuffisante", mais il appartient "aux partenaires sociaux (...) de faire avancer les choses" avait-il aussi indiqué. Des propos qui ont provoqué un tollé.
Ce lundi matin, l'Elysée a tenté d'éteindre le début d'incendie initié par le ministre en disant qu'il y aura des négociations "le moment voulu" mais "pas immédiatement" sur le dossier de l'assurance chômage. "S'agissant de l'assurance chômage, il y a bien un problème de déficit, mais la négociation sur le sujet viendra le moment venu, pas immédiatement" a encore indiqué l'Elysée ajoutant que cette "question relève de la responsabilité des partenaires sociaux en lien avec l'Etat".
Quelques heures plus tard, François Rebsamen est à son tour monté au créneau. En marge d'une visite à Clichy-la-Garenne, le ministre du Travail a déclaré à l'AFP qu'il n'y avait "pas lieu dans l'immédiat" de renégocier "quoi que ce soit" concernant l'assurance chômage. "Il n'y a pas lieu dans l'immédiat de renégocier quoi que ce soit et, d'ailleurs, ce n'est pas possible" a-t-il expliqué. "On vient de signer" la convention d'assurance chômage, qui court jusqu'à 2016.
L'accord trouvé par les syndicats et le patronat sur l'assurance chômage doitt permettre d'économiser près de 2 milliards d'euros d'ici à fin 2016.
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