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Alain Juppé sur TF1 : "L'Europe ne peut pas accueillir toute la misère du monde"
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En campagne

Le maire de Bordeaux était l'invité de Gilles Bouleau au 20 heures de TF1 ce mardi soir. Il est notamment revenu sur ses propositions pour l'école.

Alain Juppé était l'invité de Gilles Bouleau, ce mardi soir sur TF1. Il venait parler de son livre Mes chemins pour l'école (JC Lattès), publié ce mercredi, et a ainsi surtout évoqué ses propositions pour l'école. A une semaine de la rentrée, cette interview tombait donc à point nommé. L'ex-Premier ministre a beaucoup insisté sur ses rencontres avec les Français : "Je veux écouter les gens. Ce livre est une ouverture au débat."

Quant aux augmentations de salaires de tous les professeurs promis par le maire de Bordeaux, Alain Juppé répond à Najat Vallaud-Belkacem qui a évoqué "une promesse de Gascon" : "la ministre est bien placée". Et d'insisiter sur le mal-être des professeurs : "L'Education nationale ne fonctionnera pas si les enseignants sont mal dans leur peau." Il raconte sa rencontre avec un jeune professeur à Bordeaux ce mardi 25 août qui ne connaît toujours pas son affectation. Et de conclure sur ce sujet : "Il n'y a pas de gestion des ressources humaines dans ce ministère de l'Education."

Lorsque le journaliste l'interroge enfin sur les primaires, Alain Juppé répond qu'il souhaite donner "une réponse très brève" car selon lui ce n'est pas la priorité des Français. Il répond ensuite : "les primaires de 2016 ne sont pas celles des Républicains mais de la droite et du centre ne l'oublions pas."

Puis, Alain Juppé a évoqué le cas des migrants."Le droit d'asile a été détourné de son objectif". Et d'expliquer : "Il faut bien prendre la mesure de cette situation, qui constitue le défi majeur du XXIe siècle. La situation nécessite une action de long terme, géopolitique, pour que les conflits et les inégalités de développement soient réglés", a encore espéré l'élu girondin. "Il faut envoyer un signal fort. L'Europe ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Il faut nous donner les moyens de réguler les flux migratoires".

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