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Acte XXIII : RSF et SNJ parlent d'atteinte à la liberté d'informer
©Reuters

Pente glissante

Ce dimanche, le SNJ et RSF ont dénoncé des atteintes à la liberté d'informer après que plusieurs incidents entre forces de l'ordre et journalistes aient été recensés hier.

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et Reporters sans frontières (RSF) ont dénoncé ce dimanche des atteintes à la liberté d'informer après des incidents entre forces de l'ordre et journalistes lors de l'acte 23 des «gilets jaunes», ce samedi. Plusieurs cas ont été répertoriés dans la journée de samedi. A Toulouse, notamment, deux journalistes ont été touchés par une "grenade de désencerclement" ; à Paris un journaliste a "pris un coup, hors action" de la part de la police

«Il y a eu plusieurs interpellations de journalistes et d'autres incidents», a déclaré à l'AFP Vincent Lanier, premier secrétaire national du SNJ, en référence notamment à l'interpellation de deux reporters indépendants à Paris, Gaspard Glanz et Alexis Kraland.

«On commence à se poser des questions: est-ce qu'il n'y a pas une volonté déterminée d'intimider notamment les photographes sur le terrain ? On a l'impression que certains sont ciblés», a dénoncé Vincent Lanier du SNJ. «Il y a des tensions, c'est vrai, sur le terrain entre des policiers et des photographes, mais de là à interpeller, il y a un gros problème. On est sur une pente très dangereuse par rapport à la liberté d'informer, c'est la liberté de la presse qui est menacée», a-t-il insisté.

«Le nombre d'incidents depuis le début du mouvement des «gilets jaunes» qui visent autant des journalistes professionnels et non professionnels clairement identifiés «Presse» au moment où ils sont en train de filmer ou photographier entrave le travail de la presse et limite de facto la captation d'images de ces événements qui sont par nature d'un intérêt crucial pour le public», a de son côté regretté Catherine Monnet, rédactrice en chef adjointe à RSF. «Cela va à l'encontre du droit et de la liberté fondamentale d'informer. Les journalistes doivent pouvoir couvrir librement ces manifestations afin de pouvoir rapporter leur déroulement et les agissements des manifestants comme celui des forces de l'ordre», a-t-elle déclaré à l'AFP.

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