6 semaines de vacances d’été : réactions mitigées à l’annonce de Vincent Peillon<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon avait déjà fait ces propositions dans un livre sur la refondation de l'école publique
Vincent Peillon avait déjà fait ces propositions dans un livre sur la refondation de l'école publique
©Reuters

"Dégraisser le mammouth"

François Fillon a fustigé "l’improvisation du gouvernement "

Le ministre de l’Education nationale a (encore) créé la surprise en annonçant dimanche soir qu’il souhaitait réduire les vacances scolaires à 6 semaines, en créant deux zonages différents. Une proposition qui n’a pas manqué de faire réagir les professionnels de l’éducation, puisque cette proposition, si jamais elle est appliquée, aura une incidence sur l'organisation des examens et notamment du baccalauréat. Le journalMétro a recueilli le témoignage de Myriam Menez, secrétaire générale de la fédération nationale de la PEEP (Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public) qui lance : "Vincent Peillon devrait arrêter les effets d'annonces. C'est du bricolage, comme d'habitude, ça ne prend pas en compte la réalité". Elle précise : " Qui va passer le bac en premier ? Certains le passeront donc quinze jours avant les autres ?" Plus nuancé, Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE (Fédération des Conseils des Parents d'Elèves) assure "ne pas être mécontent. Le temps est venu de faire un autre calendrier". Cependant, il ajoute ne pas être "demandeur de zonages".

Interrogé, sur TF1, dimanche soir sur la proposition, François Fillon (UMP) a fustigé "l'improvisation" du gouvernement sur "un sujet important" qui mériterait une concertation. D’autres réactions politiques devraient probablement suivre dans la journée.

Vincent Peillon a donc réaffirmé son objectif d’arriver à 37 ou 38 semaines de cours dans l’année et non pas 36 comme c’est le cas actuellement. Pour rappel, les élèves allemands travaillent 40 semaines. Il avait déjà évoqué la problématique des six semaines de congés estivaux dans un livre sur la refondation de l’école publique. Rappelons que cette réforme n’est pas prévue pour tout de suite : les services du premier ministre ont fait savoir que "comme l'a indiqué Vincent Peillon, cette piste n'était pas à l'ordre du jour actuellement et qu'elle sera peut-être évoquée après 2015".

Lu sur Métro

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