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"Le racket au CICE" : Arnaud Montebourg s'insurge et veut y remédier
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Bonnes intentions

Le ministre du Redressement productif, qui recevait le rapport annuel de la médiation inter-entreprises, a indiqué que cette pratique s'ajoutait aux trois maux traités par les médiateurs national et régionaux.

Arnaud Montebourg est décidé à ne pas laisser cela passer. Le ministre du Redressement productif s'est déclaré lundi prêt à intervenir auprès des grandes entreprises qui obligeraient leurs sous-traitants à répercuter sur leurs tarifs les baisses de coûts obtenues par le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE).

Il a reçu le rapport annuel de la médiation inter-entreprises, qui lui a indiqué que cette pratique s'ajoutait aux trois maux traités par les médiateurs national et régionaux, à savoir : les délais de paiement non respectés, les ruptures brutales de contrats et le détournement de propriété intellectuelle (pillage de brevets). "Le racket au CICE est un nouvelle traduction de ce rapport de force déséquilibré entre donneurs d'ordres et sous-traitants", a-t-il dit en faisant allusion à une pratique dénoncée par plusieurs petites entreprises.

"Il n'est pas question que ce crédit d'impôt qui a d'abord pour objectif d'aller vers l'appareil productif en difficulté, dont les marges doivent être reconstituées, d'aider d'abord les PME et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) en recherche de croissance, puisse finalement filer par fusion-absorption vers les grands groupes", a-t-il ajouté.

Pour y remédier, Arnaud Montebourg a invité les entreprises victimes de ces pratiques à saisir le médiateur national ou ses antennes régionales, voire lui-même personnellement, "directement à Bercy". "Et je ferai ce qu'il faut pour que ces pratiques cessent !" a-t-il conclu.

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