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"Je n'ai rien à voir avec ces gens-là", "Je me suis occupé d'un chat" : les déclarations très confuses de Reda Kriket aux enquêteurs
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Troublantes auditions

TF1 a révélé jeudi soir ce que l'homme, soupçonné d'avoir voulu commettre un attentat en France, a déclaré aux enquêteurs lors de sa garde à vue.

Un simple vendeur de "bibelots, de bijoux anciens". C’est ainsi que s’est présenté Reda Kriket, arrêté à Argenteuil, soupçonné de préparer un attentat en France, et mis en examen pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". TF1 a eu accès aux déclarations de l’homme, auditionné par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) durant sa garde à vue qui a duré 6 jours.

Et le contenu est particulièrement énigmatique, voire confus. L’homme de 34 ans s’est défendu "d’être un terroriste", niant une quelconque implication dans les attentats commis à Paris et Bruxelles : "Je n’ai rien à voir avec ces actions, ces gens-là.  La finalité pour moi, c'est le banditisme... Beaucoup de choses devaient servir au banditisme". Concernant l’impressionnant arsenal découvert dans l'appartement d'Argenteuil qu'il a loué à la fin de l'été 2015, il lâche : "C'est un matériel de fou, ce qu'il y avait dans cet appartement", tout en affirmant qu'il n'était pas propriétaire des nombreuses armes.

Il a indiqué être mandaté pour garder cet appartement. "On m'a donné de l'argent pour prendre l'appartement, pour une année de location. On m'a donné environ 7000 ou 8000 euros (...), j'étais chargé de trouver un appartement et de le garder, et aussi de garder ce qui était à l'intérieur (...). Je dormais dans cet appartement même si cela me dégoûtait avec tout ce qu'il y avait dedans, mais je n'avais pas le choix car j'étais recherché par la police", a-t-il déclaré.

Dans des propos confus selon TF1, il évoque un "Libyen" dont le nom de guerre est Abou Badr, et qui lui aurait demandé "de lui trouver un appartement pour gagner des bonnes actions". Cet homme serait parti vivre en Syrie ou en Irak. Quel serait son rôle exact? "Je ne sais pas s'il était un cadre de Daesh. Il ne disait pas qu'il fallait tuer des gens", a déclaré Reda Kriket.

TF1 note qu’aucune "preuve matérielle n'existe pour l'heure d'un passage de Reda Kriket en Syrie". Mais qu’un voyage en Turquie de septembre 2014 à janvier 2015 étonne beaucoup les policiers…et les explications de l'homme sont étonnantes. "Je suis parti en Turquie car mon ex-compagne est turque.  Je me suis occupé d'un chat trouvé sur place, et j'ai soigné mes dents. Je n'ai pas combattu en Syrie, je n'ai pas le courage".

Lu sur TF1

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