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"Il faut que M. Hollande se ressaisisse" affirme Nicolas Sarkozy
©Reuters

Mise en garde

Présent à Bruxelles, l'ex-président a tancé l'actuel chef d'Etat, tout en rappelant qu'un maintien de la Grèce dans la zone euro était "préférable."

Après avoir prétendu que la Grèce avait suspendu "de fait" son appartenance à la zone euro, Nicolas Sarkozy tente désormais d'arrondir les angles, jugeant "préférable" son maintien, alors qu'il se trouvait à Bruxelles pour une réunion du PPE (parti populaire européen).

"Jamais l'Europe n'a eu autant besoin d'unité, jamais elle n'a eu autant besoin d'un leadership, d'un leadership franco-allemand" a-t-il prévenu. "Et ces divisions n'ont pas de sens, compte tenu de la gravité de la situation. Elles ajoutent, me semble-t-il, à l'incertitude et à l'instabilité. Il faut que M. Hollande se ressaisisse et reconstitue une unité avec la chancelière allemande Merkel."

Et d'attaquer de nouveau le chef d'Etat français : "Ce fut une erreur de laisser à penser, comme l'a fait M. Hollande depuis sept mois, à M. Tsipras qu'il pouvait avoir un chèque sans condition de la part de ses partenaires de la zone euro sans faire les réformes dont nous avons besoin."

Selon Nicolas Sarkozy, Alexis Tsipras "a menti à son peuple avant les élections et aujourd'hui est en train d'expliquer aux différents gouvernements européens qu'il est prêt à accepter ce qu'il a lui-même demandé aux Grecs de refuser il y a huit jours. Ça doit être un sujet de réflexion pour tous les Européens qui pourraient être tentés par le vote des extrêmes" affirme-t-il. "La très grande question qui est posée est : peut-on ou non avoir confiance en M. Tsipras, en sa parole, en ses engagements ? D'autant plus qu'il y a quelque chose qui a changé ces derniers jours, c'est qu'alors que le plan qui était proposé, à juste titre me semble-t-il, par la commission, était 7 milliards d'euros, aujourd'hui on parle de 75 milliards d'euros."

Lu sur le Point

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