Tout ce qu'il faut retenir
Zapping Éco - Michel Sapin : "La question, ce n’est pas Bruxelles, c’est la France", Christian Noyer et les tweets du matin
Le Replay :
Michel Sapin était l'invité de France Info. Le ministre des Finances était interrogé sur les annonces faites hier par le gouvernement au sujet de la dégradation des finances publiques. "Si l’on veut être efficace, il faut regarder la France en face, c’est donc dire la vérité même si elle est délicate, difficile" a lancé Michel Sapin. "Tout le monde disait que la croissance en Europe serait de 1% en 2014, résultat, on est à la moitié. On ne boucle donc pas un budget de la même manière". Au sujet des réprimandes de la Commission européenne, le ministre réplique : "La question, ce n’est pas Bruxelles, c’est la France. Dire la vérité, c’est la dire aux Français". Précisant que "Pierre Moscovici a dit des choses parfaitement légitimes". Enfin, Michel Sapin a précisé que les efforts d’économies se feront par des baisses de dépenses. "Sur les 21 milliards d’économies l’an prochain, 7 milliards dans l’État, 3,7 sur les collectivités locales et le reste sur la sécurité sociale."
[LES AUTRES ARTICLES DE VOTRE BRIEFING ATLANTICO BUSINESS]
Suivre @atlanticobiz
Qui à dit ?
"Non la France n’est pas foutu, c’est l’heure du sursaut ou du déclin"
Réponse : Christian Noyer sur Europe 1. Le gouverneur de la Banque de France interrogé sur les annonces du gouvernement concernant les finances publiques. « Il faut faire les bonnes réformes, on ne peut pas accumuler indéfiniement les déficits. Il est clair que sinon, on va dans le mur. » estime-t-il. Et de poursuivre : "Regardons l’Espagne ou l’Irlande. Il y a eu des moments difficiles mais des réformes très fortes ont été faites et ses pays on retrouvé la croissance.Il y a un dividence à la bonne réforme."
Les Tweets :
#Hollande. Je me souviens de cette remarque off de Michel Charasse : "Le problème des socialistes, c'est qu'ils n'aiment pas les pauvres".
— Emmanuel KESSLER (@ekessler007) 11 Septembre 2014
Jean-Marc Daniel : "L'économie n'a pas besoin de ministre, elle a besoin d'entreprises donc on respecte la capacité à créer de la richesse."
— Matins FranceCulture (@Lesmatinsfcult) 11 Septembre 2014
A quoi à servi cet effort fiscal sans précédent imposé aux français et aux entreprises ? Ni effet sur le chômage ni sur le déficit public !
— Yves Jégo (@yvesjego) 11 Septembre 2014
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !