Une révolution qui bouleverse la théorie de l’évolution : l’apparition de "l’homo islamistus"<!-- --> | Atlantico.fr
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L'Etat islamique a détruit des oeuvres datant de l'Antiquité à Mossoul
L'Etat islamique a détruit des oeuvres datant de l'Antiquité à Mossoul
©Capture d'écran vidéo

On ne savait pas tout

Darwin a interrompu ses recherches bien trop tôt. En étudiant certains comportements en Irak, en Syrie et ailleurs, des savants ont découvert un chaînon essentiel de l’histoire de l’espèce humaine.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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"L’homo islamistus" est un personnage singulier sur lequel s’interrogent ethnologues et archéologues. Si l’on en juge d’après ses tous récents signes d’existence, il succède chronologiquement à "l’homo sapiens". Mais à observer ses mœurs, ses habitudes et surtout son QI, il le précède de loin. En antériorité, il bat même "l’homo erectus" car des spécialistes ont noté qu’il passait beaucoup de temps prosterné face contre terre.

"L’homo islamistus" se manifeste, entre autres, par une extrême cruauté. Il massacre, décapite, viole et réduit en esclavage des espèces auxquelles il dénie le statut d’être humain. Mais ça ne suffit pas vraiment à le distinguer de "l’homo sapiens" qui a su montrer quelques prédispositions au meurtre et à la sauvagerie. Ce qui n’enlève rien à "l’homo islamistus" passé expert en barbarie. Sa spécificité – qui n’appartient qu’à lui seul – est toute autre.

"L’homo islamistus" détruit en effet méticuleusement toute œuvre d’art ou d’architecture qui date d’avant l’apparition d’un livre sacré dû à un guerrier du désert du VIIe siècle. Dans une ville nommé Mossoul, il a, au nom de sa foi, brisé à coups de massue des statues très anciennes, dont le grand tort était d’avoir été sculptées avant l’apparition du livre sacré cité plus haut. A Nimroud, un des berceaux de la civilisation au sens où nous l’entendons, c’est avec des bulldozers qu’il a rasé les vestiges de cette cité antique, fleuron de la grande époque assyrienne. Comme les statuts de Mossoul, Nimroud était là avant. Avant l’Islam.

On aurait tort de croire que "l’homo islamistus" se manifeste seulement entre le Tigre et l’Euphrate. Il a essaimé dans toutes les régions du monde. Par exemple en Afghanistan, à des milliers et des milliers de kilomètres de Mossoul et de Nimroud, il a méthodiquement pulvérisé des statues de Bouddha, un prophète dont la sagesse pacifique s’accordait mal avec l’enseignement, un peu plus rude, du prophète que "l’homo islamistus" vénère. Sa vocation universelle et planétaire ne peut donc faire de doute.

En France, "l’homo islamistus" en est à ses balbutiements et n’atteint pas encore la perfection de ses cousins d’Irak, de Syrie et d’Afghanistan. Mais il n’y a aucune raison de croire qu’il ne soit pas promis à un bel avenir. En bonne logique, les grottes de Lascaux devraient être un de ses futurs objectifs. Là-bas, sur des parois rocheuses, l’homme du paléolithique a peint des fresques classées au patrimoine de l’humanité. Elles ont entre 17 000 et 18 000 ans. Bien, bien avant le fameux livre sacré du VIIe siècle. Ces vestiges idolâtres devront donc, en conséquence, être effacés et détruits.

Concernant ce qui est venu après l’Islam, les savants dissertent, sans être parvenus à des conclusions définitives, sur les intentions de "l’homo islamistus". Laissera-t-il intactes les cathédrales de Chartres et de Reims ? C’est possible car elles sont dédiées à un prophète dont le Coran reconnaît les mérites. Pas de doute en revanche qu’il ne restera rien du département des antiquités du Louvre : la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace et autres Apollons deviendront poussières. Idem pour ces monuments païens que sont les menhirs, les dolmens et quelques vestiges gaulois. Finalement, et à bien envisager les dommages prévisibles, on s’en tirera à assez bon compte. 

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